1.31.2009

NEO-STOICISME

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I need a pause. I can't stand Orwell and his 1984 any more.
It's TOO MUCH FOR MY POOR LITTLE BRAIN.
It's as if Seven Pounds had drained it with my tears, because my life is... horrible.

En fait non, ma vie est normale, j'en chie mais ça va. En plus je suis gavasse un génie et j'aime ça.
Mon nouvel objectif tout à fait avoué est d'intégrer l'ENS. Ça y est, plus de raison de se cacher. Je suis à Kju mais j'ai décidé d'avoir de l'ambition, et que les autres en aient aussi, parce que sinon on intègrera jamais, et Henri IV restera à jamais l'image du lycée parisien haut de gamme, inaccessible aux provinciaux, et qui garantit la réussite d'une vie.

En parlant de ça, j'en ai marre du parisiano-centrisme qui fait dire aux journalistes que la tempête c'est surfait et que les gens en rajoutent pour qu'on parle d'eux. Alors que c'est faux. C'est vraiment le bordel ici. 60% de la forêt landaise détruite, c'est pas pas rien. En plus, s'ils se souviennent bien les Parisiens, c'est Napoléon qui avait initié la plantation des pins. C'est donc un symbole national qui est menacé, ça va peut-être les faire réagir. En fait on s'en fout.
En plus je suis parisienne, ça craint.

J'ai découvert un truc sensationnel qui m'a fait une joie immense : j'ai le profil. J'ai une tête d'écossaise. C'est pas fou ça ? Si. Les écossais ils ont les pommettes marquées et un petit nez. J'ai l'air écossais. Et en plus les gens ils se moquent de moi dans la rue quand je parle anglais avec mon amie qui va partir avec moi à Londres faire sa vie (si, si) parce qu'ils croient que je suis vraiment anglaise. Ben non.
Même si j'ai "toujours le même talent pour la traduction".
Des fleurs, encore des fleurs, oh oui j'aime ça.

J'AIME ÇA.
J'aime la nouvelle mise en page de mon blog, c'est beaucoup plus chaleureux.

Je n'admets pas les moqueries concernant mon superbe accent scottish. Que ce soit clair. Il me semble honteux que moi, ayant du sang écossais par mon arrière-arrière-arrière grand-père John S****, j'aie moins l'accent scottish qu'une fille du Médoc.
Hum.

Mon fraternel il a fait notre arbre généalogique. Il n'a rien d'autre à foutre le bougre.

Hier j'ai mangé Mc Do. J'aime le capitalisme, la mondialisation et l'américano-centrisme. C'est trop bon. Miss Amanda aussi c'est trop bon.
Dans la même lignée, mardi soir je vais à l'opéra national de Bordeaux Aquitaine, je suis tout heureuse, mais j'ai pas eu le temps de lire l'histoire, donc je vais rien comprendre. Et peut-être que juste avant on ira bouffer à Mc Do, parce qu'on a trop de goût avec mes parents. Grave.

Je me sens libérée d'avoir terminé mon anglais, d'avoir lu La Banane du Se-Tchouan, j'aurais plus à mentir au prof de Français. Et je pourrais vivre pleinement mon bonheur de jouer la pute dans la scène de son mariage.
J'ai pas encore lu Hume par contre, et ça c'est un problème, vu que j'ai ma khôlle mercredi. Si je chante Tosca à la prof, j'aurais la moyenne ? Non, Sarah.
Tu ne seras qu'un petit cheval pour le restant de tes jours.
J'ai une ancêtre qui s'appelait Sheperd, et je suis gavasse réjouie dans mon coeur. Toi, fan de Grey's Anatomy, je te sais jalouse, alors pose un commentaire haineux, ça me fera plaisir.
Vu que je suis en prépa, j'ai un penchant naturel pour le sado-masochisme. Et je deviens progressivement sociopathe aussi, mais c'est une autre histoire. En parlant de Donatien, l'autre jour en Histoire, on a parlé de... attention...

L'AFFAIRE DES CONVULSIONS DU CIMETIÈRE SAINT MEDARD !

Rien de mieux pour se cultiver sur l'histoire religieuse de notre beau pays. Et le prof a dit que ça se rapprochait du sadisme. Et là Lucie m'a signalé que cette réputation n'avait pas encore atteint mes camarades de prépa, et elle m'a assuré que c'est son nouvel objectif. Je la comprends, les rumeurs d'homosexualité, ça va un temps, mais au bout de trois ans ça devient lassant, et puis Donatien est bien plus drôle, après tout. Mes nouveaux amis ils compatissent beaucoup aux rumeurs qui m'ont (nous ont) suivie(s). Surtout Thomas, ce à quoi je ne me serais pas attendue. Ils ont toujours un petit regard bienveillant et après on rit. Grave. On rit gavé en prépa.
Le jeudi des vacances, on va vomir. Mais avant on a trois heures de répétition de théâtre, au moins. Ça va être joyeux.

Le mot de la fin : "la bite entre les jambes".
Comme quoi la fac de Marne-la-Vallée, ça atteint sérieusement les neurones.

1.10.2009

LUCY SARAH BARCELONA & CO

C'est la nouvelle année.
C'est cliché de souhaiter la bonne année sur mon blougue ?
Bonne année !

Je déprimais beaucoup le semaine dernière, et je crois que cette rentrée a été objectivement la pire que j'aie jamais connu. Mais en fait, quand on se relance, quand la machine repart, on se rend compte qu'elle était juste un peu rouillée et que ça ne va pas si mal que ça. Et puis l'appréhension du concours blanc est passée désormais, et je n'avais pas tant à m'inquiéter. C'est loin d'être génial, certes, mais c'est pas catastrophique du tout non plus, ce qui est somme toute fort rassurant sachant que j'ai envisagé pendant les vacances de partir et de ne jamais revenir parce que rien ne me retenait là-bas et que je n'étais pas heureuse. Je n'avais même pas envie de retrouver mes amis. Je n'avais pas particulièrement envie de les voir, de retrouver ma chambre d'internat non plus, et encore moins d'évoluer dans le froid glacial de Bordeaux, dans ce lycée où les gens que j'aimais sont partis, dans une foule de cinquante élèves dont je n'ai envie de connaître qu'une quinzaine et qu'on me reproche de n'avoir rien à faire des autres.
Finalement, c'était bien de rentrer, ça m'a fait plaisir de les revoir. J'ai réalisé que j'ai beaucoup grandi cette année, mais aussi que j'ai beaucoup appris à me remettre en question, même si c'est rarement très agréable.
De plus, ça y est, j'ai mon bac, c'est officiel, je vais pouvoir l'accrocher au mur dans un cadre doré puisque c'est sûrement la seule chose que je réussirai dans ma vie. En fait c'est faux, je réussirai aussi mon année d'hypokhâgne. De là à savoir si je passerai en khâgne, si j'aurai mon équivalence L2, si j'aurai ma licence, si j'aurais mon CAPES qui n'existera d'ailleurs plus, si j'aurai mon agreg, ce qui paraît douteux, si je pourrai aller enseigner en terre anglophone, rien n'est moins sûr. Mais je ne perds pas espoir. Jean-Pierre le tombeur, mon prof de grec, a dit que quand on a fait deux ans de prépa en Lettres Classiques, on ne peut pas connaître l'échec. Ça remonte le moral. Et puis il a des preuves alors je suis tentée de le croire.
J'espère qu'on va pouvoir aller à Garorock. J'espère que le Concours Blanc ne nous pourrira pas encore plus la vie que par essence en nous obligeant à dormir et à travailler pendant que 40 000 personnes seront en train de chanter, de boire, et de consommer de la drogue sans nous à dix kilomètres de chez moi. Mais ce qui me tient le plus à coeur, ce serait qu'on parte tous ensemble à Barcelone à l'Ascension. Ça, ça serait vraiment génial. Une super virée étudiante bien clichée, à faire la fête et à dormir dans des auberges de jeunesse. En plus, je perfectionnerai mon espagnol, qui n'est définitivement pas si piètre que cela.

BONUS EXCLUSIF : les notes de mon Concours Blanc
Philo : 7
Histoire : 11
Géo : 10
Français : 7.5 (tadam !)
Latin : 10.5
Grec : 9
Anglais : 13 (vive moi putain !)
Allemand : 10.5 (et dire que c'est la meilleure note, ça craint)