12.28.2008

PUMP UP THE VOLUME



Les vacances passent beaucoup trop vite c'est affreux. Si je me levais plus tôt ça passerai moins vite, certes, mais comme il n'y a rien à la télé, ben autant que je dorme.
Mais après je récupère pas et je suis toujours fatiguée, et je sens que la rentrée va être fort laborieuse...
A la rentrée je vais avoir les résultats du Concours Blanc. Ça fait deux semaines que je me prépare mentalement à ne pas avoir une seule note qui dépasse la moyenne, voire qui dépasse 7, mais je suis pas sûre que la conviction que ce n'est pas un drame dépasse le stade du rendu des copies. Je suppose que ma copie de Français et celle de Latin susciteront quelques larmes.. Il faut bien.
Et dire que j'ai mis quatre mois à craquer, quatre mois sans véritable larme, quatre mois de relatifs succès ou de relatifs non-échecs, quatre mois sans parvenir à compatir complètement à la douleur des autres, à voir leurs larmes à eux et leur détresse sans verser des larmes à mon tour, à les consoler sans ressentir la même chose au plus profond de mon être. Jusqu'à ma khôlle de latin, qui, sans être désastreuse, m'a mise face à une réalité difficile à avaler, et face à un dilemme que je qualifierai de cornélien, si j'étais en pleine lecture de tragédies, ce qui est bien évidemment le cas. Mon dilemme est le suivant : en tant que Lettres Classiques, j'ai pu arrêter ma LV2. Le temps que je ne consacrerai plus à ma LV2, je prévois de le consacrer entièrement à une -espérée- grande progression en langues anciennes. Ainsi, en arrêtant ma LV2, je me mets dans une meilleure position pour réussir en Lettres Classiques. Cependant, pour me laisser une porte de sortie vers les Lettres Modernes, je dois à tout prix conserver ma LV2. Mais alors, je compromets mes chances de réussir en Lettres Classiques. Toutefois, si j'arrête la LV2 pour mieux réussir en Lettres Classiques, et que malgré tout ça foire, et bien je n'aurais pas de porte de sortie car pas de LV2. Et dans ce cas, je crois que le suicide sera devenu la solution. Ou alors, plus tôt que prévu, le chômage auquel je suis dans tous les cas destinée.

J'écoute Rihanna. Ça me tue ça. Presque autant que le fait que je dandine mon cul devant ma cheminée quand j'entends Britney Spears toute nue dans un sauna chanter Womanizer.

Je t'aime, Arthur, King of the Britains. Et j'aime l'UGC Ciné Cité. Et j'aime Madagascar, pas l'île hein, parce que bon, la monarchie Mérina, ça va, j'ai donné maintenant, c'est bon. Et j'aime aussi le Ed Wood. Mais j'aime mieux me sentir Noël, pourvoir respirer à fond, remplir mes poumons de ce bon air qui se faisait rare, rie aux éclats, imaginer ma vie de plus tard, en parlant anglais dans les rues, en faisant chier les gens dans le bus en disant JESUS CHRIST , me dire que c'est bon, c'est trop bon, se sentir rajeunir même si on est pas bien vieux, courir comme des débiles dans un cinéma vide, de faire moquer -sûrement- par le projectionniste.. I'M LOVIN' IT.

WHAT IS THE CAPITALE OF ASSYRIA ? WHAT IS YOUR FAVOURITE COLOR ?
WHAT IS YOUR NAME -sexy Galahad- ? WHAT IS YOUR QUEST ?
MONTY PYTHON AND THE HOLY GRRRRRAIL FOR YOUR HOLY DAYS IN THE HOLY WOOD.

12.10.2008

Code Quantum of Solace

*LAUGHS*

Je sors à peine du cinéma où j'ai vu, en exclusivité internationale, le dernier James Bond. Notez l'ironie. Oui, je parle bien de celui qui est sorti il y a deux mois.
Le simple fait que je n'aie pu le voir qu'aujourd'hui manifeste encore plus fortement qu'autre chose mon absence de vie sociale. Ma société se limite au microcosme lycéen. D'ailleurs ce lycée se voit de plus en plus déserté étant donné que les manifestations semblent suivies. Le lycée Camille Ju-Ju-Jullian a même été bloqué. Évènement difficilement réalisable, même en période de manifestation anti-CPE, ou pro-CPE, c'est selon.
J'ai ri cet après midi. J'ai ri avec papa qui a de l'arthrose dans le dos et les disques C4 et C5 de la colonne vertébrale compressés. On a ri à cause de James Bond parce que ce film est véritablement drôle. Surtout après coup. Quand on se rend compte que sur les huit personnes qui ont regardé le film dans la même salle, il y en a au moins deux qui n'ont strictement rien compris à ce qui est censé constituer une intrigue cinématographique. C'est confus, brouillon, assez obscur, et ça mélange plus ou moins trois histoires sans donner particulièrement d'information sur chacune d'entre elles. Mais que c'est drôle !
Soyons clairs, a priori, un film d'action, on ne va pas le voir en envisageant l'éventualité de ne pas comprendre. Ça, ça marche quand on va voir un film allemand muet des années 20. Et je n'ai rien contre les films allemands muets des années 20. Mais ne pas comprendre réellement de quoi retourne un film d'action, à plus forte raison de nos jours, ça tient du miracle. Et dans ces cas là, on se sent fier de faire partie de l'infime minorité qui y parvient. Évidemment, j'ai saisi l'essentiel. Camille c'est une bombasse coupée haïtienne-russe, Dominic Greene n'est pas puissant sexuellement et en plus il est méchant, et James Bond est sexy au delà de toute proportion. Ça m'a suffit pour apprécier la plastique du dit monsieur et m'extasier silencieusement, bien sûr, lors des scènes de poursuite ou de combat. Il faut dire qu'on a tout eu pour les poursuites : on commence par les voitures, après on a voiture et moto, après on a poursuite en courant, entre toits à Sienne et toits dans le désert bolivien, mais aussi poursuite en avions. Et des bagarres mémorables où on entend les vrais bruits en VO, parce que je dois préciser que même si j'en ai un peu honte, je l'ai vu en VF, et des bruits tellement crédibles qu'on croirait presque qu'ils font un tennis. Mais pas un tennis entre potes, non, un vrai tennis, un tennis musclé, viril, avec de la sueur, du sang et des larmes. Mais sans Winston Churchill.
Bref, exactement le genre de film qu'il me fallait.

Ce soir je sors, et je vais avoir monstrueusement froid ça va être... monstrueux.
Et on appelle ça un pléonasme, hein Iñaki...

OLIGARCHIE.

Sinon sentimentalement c'est la merde hein, comme tout le monde j'ai envie de dire. MAIS BON. On est pas là pour ça de toute façon alors à quoi bon ressasser mon vide affectif ?
Ça a un avantage : je peux passer deux heures à parler de sexe et de nos coeurs à prendre avec des copains en déchirant des petits papiers comme de bons névrosés que nous sommes. C'est bon la jeunesse. C'est ce qu'il faut se dire. Et même si j'ai une envie irrépressible de faire avance rapide sur ma vie pour passer mes deux ans de prépa et mon année de licence, pour me retrouver au moment divin où, ravie, avec une ribambelle de sacs sur le dos, je quitterai le sol français pour m'embarquer dans l'Eurostar qui me mènera vers un autre monde, je me dis que ce sont des années géniales dans ma vie parce que j'apprends beaucoup et que j'en sortirai plus forte, et que rien ne sera beaucoup plus difficile professionnellement que ça, et que ça m'a permis de rencontrer des gens super. Et je me force à ne pas me dire : "Ça m'a aussi permis de rencontrer des cons". Soyons optimistes ! J'ai eu la meilleure note en Anglais, réjouissons-nous, ça compense mon 4,5 et mon 5 en Latin.
Le premier qui me fait remarquer que je suis en Lettres Classiques je le pends par les testicules au portail du lycée. Et si toi, lectrice, tu n'as pas de testicules, sache que je ne te juge pas, personne n'est parfait tu sais, mais que tu n'échapperas pas au supplice : je te grefferai des testicules avant de te pendre, en prenant bien soin de relier tous les nerfs de ton corps à tes nouvelles protubérances, y compris le nerf optique.
Je suis contre la violence gratuite.

12.05.2008

La banane du Se-Tchouan

Je suis pas quelqu'un de flamboyant. Je crois. Je suis juste une fille qui essaye de pas s'en sortir trop mal. J'essaye de pas faire de mal aux gens en général, parce que d'abord c'est pas cool et qu'en plus j'ai pas particulièrement envie d'être une prépa caca. Et pourtant...
Je veux pas qu'on se méprenne. Je ne vais pas mal. J'ai des choses au fond de moi, comme nous tous, qui remontent par moment, et qui, comme tous ceux qui ont pas eu une enfance toute rose dans un palace californien avec des parents friqués et aimants, ce qui est d'ailleurs rarement compatible, me donnent envie de me flinguer. Et puis après je me dis que maintenant c'est fini, que je suis sortie de là et que je m'en sors bien. Il y a des choses que j'ai réussi à dire, et d'autres que je ne pourrais jamais assumer devant personne parce que moi même je ne les accepte pas et qu'elles me font trop de mal. Ça fait partie de mon intimité et je connais certaines personnes suffisamment bien pour être certaine qu'elle comprennent ce que je veux dire. Mon jardin secret, même s'il n'y a pas que des lys et des jolis coquelicots tout choupis, ben... ben c'est comme un package quoi. Je fais avec, j'ai l'habitude. Ça ne serait pas moi sinon.
Mais c'est pas pour autant que ça va pas.
Nan, ça va plutôt bien d'ailleurs. Je viens d'achever une semaine de Concours Blanc, avec aujourd'hui cinq heures de dissertation de philosophie sur le sujet "Peut-on déterminer ce qui est juste ?". J'hésite entre j'ai raté toute ma semaine et c'est cool et j'ai peut-être pas trop mal réussi cette semaine et c'est cool. Maintenant, il ne me reste que deux jours d'épreuves, en début de semaine prochaine puis une fin de semaine à un rythme fort ralenti je pense, puis une semaine, puis les vacances. Ah oui en plus je vais me murger la gueule mercredi prochain pour fêter ça, alors ça ne peut aller que bien !

Bon, je vais essayer d'expliquer plus clairement ce qui s'est passé en Français. J'ai la fâcheuse tendance à être horriblement observatrice. Je regarde tout le temps les détails chez les gens, j'essaye de les percer à jour. Je regarde leurs bijoux, leurs vêtements, leur façon de bouger, de parler. C'est con mais j'aime bien. Et alors quand je m'ennuie c'est pire que tout. Donc, mardi, quand j'en ai eu marre de réfléchir à la description dans le roman et à la citation de Juju Gracquounet, ben j'ai observé le prof. Il se trouve que ma table était placé entre deux rangées de tables et qu'en face de moi il n'y avait rien, sauf, loin devant, la table du prof, et le prof. Et à un moment j'ai vu qu'il était en train de lire Proust, et comme je l'ai vu rire ça m'a un peu choquée, alors je l'ai noté sur mon brouillon avec l'heure. Et comme j'ai trouvé ça foncièrement amusant, j'ai continué à étudier ses réactions à la lecture de cette grande oeuvre littéraire que je n'ai pas terminée. Et il faisait plein de têtes drôles. Alors je l'ai écrit sur ma feuille. Ça a vraiment été très instructif et drôle. Du moins jusqu'au moment où il est passé à côté de ma table et où il a vu ce que j'avais écrit, et d'un coup, c'est devenu beaucoup moins drôle et beaucoup plus gênant. De là il m'a dit "Je vois que tu m'observes". Et moi je répondre "C'est parce que je m'ennuyais". Sachant que le monsieur est un rien moqueur, j'appréhende un peu le moment où il va rendre les copies, d'autant plus que j'ai zappé ma problématique. Au moins, hier au théâtre, ça s'est bien passé. Hormis que j'ai été assez mauvaise. Le truc c'est que j'ai pas super envie qu'il me prenne pour une malade mentale ni pour une érotomane. J'ai pas le béguin pour lui. Il me fait rire parce qu'il est méchant et que ça ne s'exerce pas contre moi mais ça s'arrête là. Heureusement d'ailleurs parce que j'ai vraiment pas besoin de ce genre d'emmerde en ce moment. La prépa est auto suffisante je crois en terme de prise de têtes. Moony confirmera.

Je me sens... enveloppée. Quand je vais sur mon blog, il me parait froid, sans âme, j'ai l'impression que ma vie est fausse, c'est bizarre. Mais quand je descends pour voir si quelqu'un a commenté ces merveilleuses productions littéraires que sont mes articles, et que je tourne la molette de ma souris avec le profond sentiment qu'il n'y en aura pas, je suis un peu dépitée et j'ai l'impression d'avoir perdu des ptits bouts de mon âme, jusqu'au moment où enfin je vois que non, mes amis sont toujours là, qu'ils sont dans l'ombre, dans le gris de mon fond, cachés derrière mes oreilles, et qu'ils voient tout, ils sont là, ils ne m'ont pas lâchée, les pauvres, ils auraient peut-être du, mais ils s'accrochent les bougres, ils veulent toujours de moi. Et puis tous ensemble, ils font une bulle de chaleur autour de moi, et quand je me pèle en philo, et ben eux ils sont là, ils veillent sur moi, et si j'ai envie de pleurer quand j'écris ça, c'est que si on les enlève, si on me "dégraisse" d'eux, je ressemblerais à une "nef gothique dont on démolirait par économie les arcs-boutants". Merci Juju. Ils rendent ma peau plus douce, mes yeux plus bleus, et ma vie infiniment plus belle. Et putain, que ça fait du bien de les lire.
Les cadeaux je m'en fous qu'ils soient utiles, ils peuvent même être moches, un simple bout de tissu, du moment que je sens que c'est vous, que quand je les vois je me dis que vous êtes toujours là, comme dans ce grand film de mon enfance, "Un indien dans le Placard" où un petit gamin américain transforme ses jouets en jouets vivants et après ils ne les quitte plus. Mon esprit brillant (oui, je suis modeste) a créé des représentations fictives de ces gens, et quand je ferme les yeux, je revois leurs visage, leurs cheveux de feu au vent, avec le soleil qui fait mal aux yeux derrière, mais qui est tellement beau qu'on a envie de se rendre aveugle pour se dire qu'au moins on l'a regardé en face. Et quand c'est dur, et en ce moment c'est pas forcément facile, ça me console de me dire que je suis pas toute seule, et que je peux passer une heure et demi au téléphone le samedi après-midi, rien qu'à parler de banalités et du neutre de Roland Barthes. Et de me dire aussi que ces gens là, ils comptent autant pour moi que je crois compter pour eux. Si un jour il y a de nouveaux articles sur les blogs, je mettrai des commentaires, parce que je kiffe vraiment grave les commentaires. Je suis droguée d'eux, d'autres choses aussi, mais d'eux surtout.

12.03.2008

Why don't you love me, Lord ?

Hi friends,

Je me sens un peu mal, j'ai l'impression d'être sujette à des névroses et qu'en plus le monde entier l'aurait compris. Certes j'admire beaucoup intellectuellement mon prof à ma toison mais j'ai pas spécialement envie que lui s'imagine que je pense à lui sans arrêt et qu'il a fait fondre mon coeur d'artichaut sous le prétexte fallacieux que je l'ai observé pendant la composition de mardi. Je me plains à la face du monde, sur ce blog que personne ne consulte, parce que j'ai le -sûrement vain- espoir que ça me servira de thérapie par les mots et qu'ainsi j'arrêterai un peu d'en parler de façon incessante à ma chère colocataire.
Des fois je sais pas comment elle fait, et dans ces moments là, je vous plains vous, mes amis d'avant, ceux qui m'ont subie durant ces trois longues années d'internat et de lycée, quand je parlais toujours de la même chose parce que moi-même je n'arrivais pas à en détacher mon esprit. Il se trouve que là, j'ai peut-être un peu dépassé la limite.
Après tout ça ne sera pas la première fois que j'aurais franchi la ligne avec un prof. J'ai autrefois fait entrer Hans-Peter dans mon intimité, dans mes souvenirs les plus charnels, et je lui ai montré, j'ai imposé à sa vue et à sa conscience des images que je regrette. Pour autant, je crois avoir conservé une place qui n'est pas trop méprisable dans son estime, et il continue à me dire bonjour quand je le vois, à me traiter comme un être humain. Alors oui, certes, j'ai un peu fait la Gestapo de mon prof de français, mais dans aucune autre intention particulière que celle de distraire mon esprit et de renforcer ma bêtise qui fait qu'après deux ans d'un enseignement acharné mené par un individu avide d'idées générales de noix, j'ai quand même réussi à oublier pendant cinq heures la notion de problématique, et ainsi à rédiger un devoir somptueux en neuf pages mais qui manquent cruellement d'une question qui serait son fil directeur. Je crois bien que mon devoir se suit, qu'il n'est pas trop mauvais, mais oublier de faire une problématique en hypokhâgne, ça tient ou de la débilite profonde, ou alors d'un sérieux problème psychologique passager. Et j'ai du mal prendre une décision entre les deux.
D'autant qu' à force de m'autoanalyser je réalise l'immense nécessité d'une psychothérapie, ou non, plutôt d'une psychanalyse poussée et étendue sans doute à plusieurs années, avec un vrai bon psy, comme le docteur Freud dans La Part de l'Autre, qui me mettrait face à des réalités que j'ai déjà effleurées et qui me terrifient un peu. Je suis intimement persuadée qu'un des fâcheux inconvénients de la psychanalyse c'est qu'à l'issue de celle-ci, on se connaît trop bien, et certaines facettes de sa personnalité ou de son inconscient se révèlent si fortement à nous même qu'on ne peut les ignorer, et alors, on se rend bien compte à quel point notre nature et pervertie et malsaine. Et je crois que je suis quelqu'un de profondément torturé au fond parce que sinon je ne ferais pas les rêves que je fais, qui, même s'ils sont anodins, révèlent des trucs pas cool. Et en plus quand j'étais petite je croyais que ça pousserait, ce qui ajoute au vice de ma personne.
Qu'est ce qui m'a poussée à faire ça ? Je n'en sais fichtre rien, voyez-vous. Ce qui m'importe à l'heure actuelle, ça serait e trouver un moyen miracle pour qu'il ne s'en souvienne pas, ou alors de façon plus imaginable, qu'il le prenne juste avec rigolade et que ça ne porte pas à conséquence, qu'il n'en reparle pas, et surtout qu'il ne se serve pas de ça pour se moquer, même gentiment, de moi, car là je crois que mon auto-dérision irait s'enfouir bien loin, derrière mon ego et derrière la boule visqueuse et noirâtre de honte qui grossit en moi depuis hier. Je me sens juste super con. Je me dis que s'il ne l'avait pas vu, seuls mes amis me prendraient pour une folle, et encore, ce serait marrant, et puis ça finirait par tomber aux oubliettes, comme tout, et on n'en reparlerait qu'en guise d'anecdote, dans des moments particuliers. Alors que là j'angoisse pour demain parce qu'on a théâtre et que je vais le voir, et aussi pour jeudi prochain parce qu'on aura cours, et encore plus pour le moment où il va rendre le devoir où je sens bien la petite pique moqueuse qui pourrait être résumée par "tu ferais mieux de penser à faire une problématique plutôt que de noter ce que je fais sur tes feuilles de brouillon". Là je crois que... Je crois que je pleure. Oui, ça me semble la solution la plus logique et la plus émotionnellement envisageable.
Il faut dire qu'émotionnellement c'est pas la joie totale en ce moment. Surtout quand la famille oublie de souhaiter tes dix-huit ans le bon jour. Et même si tu dis aimablement que c'est pas grave, à l'intérieur, on peut pas dire que ça fasse du bien. Surtout aussi quand cette famille fait un caca nerveux pour descendre de Paris fêter le-dit anniversaire au seul moment où je suis disponible, parce que ça coûte tellement cher le train pour eux qui gagnent quatre fois plus que ma mère par mois, parce que le train c'est fatiguant en plus d'être un investissement. Comme si je n'étais pas au courant. Il est vrai que je ne prends pas le train deux fois par semaine depuis plus de trois ans. Il est vrai que toutes les fois où on s'est vu, ce n'était pas moi, ou mes parents, qui avaient pris train ou voiture pour les rejoindre. Il est vrai que depuis des années ce n'est pas toujours nous qui allons les retrouver, y compris pour mon anniversaire. Ce qui me navre profondément c'est qu'on puisse donner un argument financier à des gens qui se saignent depuis des années parce qu'ils ne gagnent pas bien leur vie, et pour assurer à leurs enfants la vie qu'ils espèrent pour eux. Je trouve ça injuste qu'ils nous aient fait culpabiliser de leur voyage à eux, alors qu'après l'un d'eux offre un cadeau qui coûte au moins deux mille euros à la personne qui partage sa vie.
Je conçois que ce que je dis est excessivement égoïste. Je ne suis pas vraiment jalouse de ce cadeau qui coûte très cher. Quoique. En fait si. Parce que lui il a les moyens de débourser seul cette somme alors que moi on m'a refusé un cadeau qui coûtait six cent euros et qui aurait dû être un cadeau commun, cadeau utile à mes études, sinon nécessaire, parce que c'était trop cher. On n'a pas trois cent euros pour moi mais on les a pour aller à des concerts, à des rencontres sportives, pour payer des pianos.
J'en ai marre que ce blog soit toujours mon défouloir contre les mêmes personnes mais il se trouve que ce sentiment là je le cache depuis quelques temps parce que j'aurais honte de l'exprimer devant mes parents. Alors ici je me plains, non pas tant d'eux que de ce qu'ils dégagent parfois sans le savoir, des sentiments qu'ils suscitent, d'inexistence, de manque d'importance, d'oubli presque.
Je doute que quelqu'un d'autre que moi lise ce post, parce qu'il est long, autobiographique, égocentrique, dépourvu de tout intérêt, et qu'il n'apporte quelque chose qu'à moi.
Après tout c'est déjà pas mal.

11.05.2008

H D H D H D OB

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Ouf, j'ai lu les Bacchantes.

Pas ouf, j'ai pas fini Le Lys dans la Vallée, et de loin.
Pas ouf, j'ai pas repris la lecture de 1984.
Par conséquent, pas ouf, j'ai pas commencé Du côté de chez Swann.





Je devrais dormir vu l'heure. Sachant que ma super rentrée c'est demain. Les joies de l'internat.


One minute to write.
Hope that american people is going to do the right thing. Hope so, hope so. Why am I so concerned ? Why do I feel so concerned -that's different- ?


Good question. See you in a few hours to see the answer...





HAVE A NICE NIGHT PEOPLE, I BLESS YOU..

10.29.2008

Bruce Toussaint.

C'est les vacances depuis vendredi soir, et on est encore mercredi, pour une petite heure.
Et comme on est mercredi, je viens juste d'abandonner ma télé pour aller enfin me consacrer à Balzac. Le mercredi, c'est mon petit rituel, ma dose hebdomadaire : Grey's Anatomy.
Un jour il va falloir que je me décide à arrêter de parler constamment de cette série sur mon blog parce qu'à force, les gens vont se lasser, et mes -ô combien nombreux- lecteurs ne me liront plus. Je kiffe Grey's Anatomy. Ça me permet de me glisser dans un monde complètement autre, une sorte de super arrière-monde de Nietzsche.
Découvre tes problèmes affectifs et psychologiques avec internet ! \o/
Ça me fait du bien de pleurer comme une madeleine en regardant de jeunes médecins écervelés coucher dans tous les coins et avoir des vies palpitantes parce que d'abord ce sont... attention les yeux, des adultes, et puis ils ont un super boulot, ouais, ils sont médecins, ils sauvent tout plein des gens et tout c'est super, et puis aussi comme ils vivent aux États Unis et ben il leur arrive vachement plus de trucs que nous. Et puis en plus c'est trop la classe parce que dans six dodos et ben peut-être que Barack Obama il va être Président ça va être trop bian !.
Bref. Moi j'aurais bien aimé faire médecine. Bon déjà il aurait fallu que je fasse S. Et là c'était pas gagné. Bon, j'aurais pris spé bio, déjà ça aurait réglé un certain nombre de problèmes. Le truc, c'est que je kiffe pas particulièrement les dissections sur les animaux. Et puis après j'aurais du apprendre tous les os de l'avant bras, et il y en a certainement beaucoup trop pour que mon pauvre cervelet puisse les retenir, sachant qu'il n'est pas capable de se souvenir de la conjugaison de l'optatif parfait passif, oh, le bourriquet. Mais sinon, ça doit être cool d'être médecin. Pas médecin de campagne, ah nan, bouh, c'est pas bian ça, mais un bon gros médecin qui adore le sang et qui adore aussi faire des grosses boucheries et puis se faire prendre en otage aux urgences. Mais ça ça marche que aux États Unis alors c'est plus restrictif. Je crois que Urgences a beaucoup trop influencé ma jeunesse. Et d'ailleurs je suis en train de me dire que Urgences c'est interdit aux moins de 10 ans et que je devais pas avoir forcément plus de 10 ans quand je regardais ça au début. Hen heeeen. Parents indignes.
Mon super problème affectif qui découle de celui, précédent, qui me conduit à penser que toute vie est préférable à la mienne, du moment qu'elle ne se déroule ni au Congo ni en Géorgie ni au Pakistan, considérant que ma vie, sociale du moins, est réduite à néant par de très prenantes études qui me mèneront à une brillante carrière de professeur émérite qui mourra prématurément d'une tumeur au cerveau d'avoir trop traduit Plutarque et dont le travail aura été supprimé par de brillants informaticiens comme mon frère ayant remplacé les profs par des programmes ; je disais donc, mon super problème affectif est que je compense mon manque de vie en inventant celle des autres. D'où mon goût prononcé dès le plus jeune âge pour l'écriture, car oui, je suis une artiste. D'où mon amour intense pour les jeux de gestion dont le plus brillant représentant est les Sims, car oui, je kiffe grave régenter la vie de ces petits personnages que je crée pour qu'ils soient tous beaux et qu'ils s'aiment et qu'ils aient tout plein d'enfants. Parce que moi, je veux avoir des enfants plus tard quand je serai une grande fille qui gagnerai plein d'argent. Mais en attendant, j'ai pas de vie. Oh si, j'ai une vie, je sors le jeudi soir et puis avec mes amis on se fait agresser et puis je manque de pleurer onze heures et demi du soir parce que j'ai bien cru que le mec qui a craché trois fois sur ma copine allait nous tuer. Et j'ose dire que j'ai pas de vie, mais quelle honte. En plus je suis une grosse salope parce que le net c'est accessible à tout le monde et je parle de ce qui s'est passé jeudi soir alors que c'est moi même qui ai harcelé la débile profonde pour qu'elle évite de raconter à tout le lycée nos mésaventures. Et puis je suis aussi une salope parce que j'ai pris un plaisir ineffable à la faire pleurer, mais bon, je me console en me disant qu'elle l'avait bien mérité. Tout ça dans une même soirée. Mais dites donc, les petits médecins là, c'est de la gnognotte leurs délires à eux.
Venons en au fait. Il est fort probable que j'adore regarder cette série, non parce que je me délecte de les voir forniquer dans toutes les pièces du studio de tournage, mais parce que je compense le fait que moi je couche avec personne par le fait que eux couchent avec tout le monde. Et à ce propos, je tiens à signaler à la Terre entière qui trépigne d'impatience de me l'entendre dire, que je trouve que T.R. Knight a un cou trop sexy, et une gorge trop sexy, enfin que le truc avant sa tête qui dépasse de sa blouse bleu layette est trop sexy. Et comme par hasard, grande révélation, cette homme est gay. Mais oui bien sûr, on s'y attendait pas du tout, vu que c'est pas du tout mon genre d'être toujours en kiffe sur les charmants messieurs qui sont en kiffe sur les charmants messieurs plutôt que sur de banales demoiselles. D'où l'hypothèse de subir l'opération qui me fera devenir un homme séduisant, avec plus de boutons, et bourré de testostérone. Parce que je kiffe ce mot. Et il faut que j'arrête de dire kiffer, le correcteur orthographique en a marre, et moi aussi. D'où le besoin intense de trouver une personne merveilleuse qui pourra combler l'horrible trou d'amour laissé vide par une enfance tragique et l'absence d'un père, ou d'une mère, ou les deux, et aussi d'un arrière-grand-cousin-germain-neveu-de-la-grand-mère-paternelle-de-mon-beau-frère.
Sondage du jour : les sites de rencontres, est-ce la solution ?
Partant du principe que je n'ai pas encore atteint l'âge fatidique de la majorité, je dirais non.
Pour répondre "oui", tapez 1.
Pour répondre "non", tapez 2.
Mieux que la Star Ac'.

See you soon aligator.

Et on me remercie pour le soin que j'ai apporté à la mise en page. Youhou.

10.22.2008

Ventrelu !

Ça faisait bien longtemps que mon chemin n'avait pas croisé celui de cette entité virtuelle mais non moins nécessaire à mon existence et à celle des gens qui sont incapables de connaître son contenu autrement.

J'écoute Valerie, d'Amy Winehouse. C'est vraiment du gâchis qu'elle se foute dans un état pareil parce qu'elle fait de la musique de qualité.

J'ai maigri. J'ai blanchi. J'ai le teint blafard, des cernes pires qu'avant, je suis fatiguée, moins malade que les autres, je ne vomis pas, ce qui est non négligeable, j'ai des poils aux pattes, j'ai le ventre flasque, mou. Ma condition physique laisse sérieusement à désirer.

Par contre, je suis un génie qui s'ignore. Du moins, je m'ignore jusqu'au moment où arrivera mon fatidique 3 en Philo, 4 en Français, et très espéré 8 en Histoire.
En ce moment j'ai des bonnes notes. C'est intéressant et déroutant comme sensation, l'impression que l'on a sa place quelque part alors que l'on s'est efforcé de se persuader que l'on ne serait qu'un ventre mou - c'est le cas de le dire - perdu ans une masse de gens brillants. Je réussis. Et puis je tiens globalement le coup. J'aime les gens avec qui je suis. Je réalise jour après jour à quel point Lucie est vraiment une fille que j'adore et sur laquelle je peux compter, et qui j'espère sait qu'elle aussi peut irrémédiablement compter sur moi.
Évidemment, il y a toujours ces brebis galeuses, ces vilains petits canards, dans chaque promo, pour paraphraser la grande littérature scénaristique de Grey's Anatomy. Il y a des gens qui se complaisent dans une plainte incessante et molle (cf. champ lexical de la mollesse), pour lesquels l'axe du monde a été fixé à partir de leur nombril et de leur grave maladie d'enfance, qui s'imaginent irrésistibles, tant en amour qu'en amitié.
Mais on finit toujours par se faire traiter de grosse truie, alors à quoi bon ?

Demain j'ai un devoir de latin, que je m'apprête à saborder par mon manque de conscience étudiante, ou par le simple besoin de compenser mon impossibilité à consommer par mon dialogue factice avec des amis imaginaires qui se résumerait d'ailleurs plutôt par un long monologue du moi avec l'autre moi pour enfin en arriver à un simulacre de psychanalyse ratée.
Ou comment aller en Hypokhâgne et se la péter à outrance en mettant des K et des accents circonflexes partout et aussi en faisant des phrases très longues sans ponctuation, un peu somme pourrait le faire un auteur grec servi en version à de pauvres élèves désarmés.
Certes, il n'est que 21h21.

J'ai de multiples tics de langage, savez vous ?

J'ai cru comprendre que mon amie Jeanne d'Arc allait ruiner ses parents pour m'offrir un magnifique présent, ce dont je déduis qu'elle honorera mon anniversaire de sa gracieuse présence. Notre dictateur doit aussi venir, et puis le chef des Armées aussi, et aussi Cunégonde. Reste à savoir si mon ami, autrefois nommé Lithodome, entamera également le périple jusqu'au havre de paix que constitue ma maison. Et puis après, reste Kékil.
Parce que Kékil, ben perso, moi j'ai plus de nouvelles. Je ne vais pas faire preuve d'une vile hypocrisie, mais ce n'est pas faute d'avoir envoyé des mails, communs certes, mais cependant adressés de la même manière à chaque personne. N'ayant pas reçu de réponse, mon interrogation reste en suspens, comme toutes celles que je pouvais m'être en vain posées sur sa vie.
A bon entendeur.

Demain je sors. Je vais boire, peut-être pas de manière outrancière car je tiens à éviter de recevoir le professeur de philosophie en vomissant, ce qui serait fort indélicat et inapproprié pour une telle personne. Qui me fait peur qui plus est, d'ailleurs pas tant pas un aspect physique effrayant, mais par une manière d'être qui dénote un profond dérangement mental.
Par moments, j'ai la bizarre impression d'aller bien. Les gens pleurent et moi je vais bien. Seul Alfred de Vigny parvient à me faire monter les larmes aux yeux. Cette dernière affirmation m'amène à penser que je suis entrée dans un monde parallèle, dans une logique où seul le travail compte, dans laquelle je souffre mais dont je me nourris et sans laquelle je peine à trouve le sens. Le mercredi après-midi, quand je n'ai pas de khôlle, la seule occupation qui me vient à l'esprit est de travailler. Les gens qui viennent me parler me dérangeraient presque, et puis je culpabilise de ne pas travailler.
Or donc, comme dirait Etiennette, ma vie sociale en pâtit sérieusement, sauf si l'on considère que mes seules proches connaissances sont mes chers camarades de classe avec lesquels je passe le plus clair de mon temps. On est un bon groupe, c'est sympa. Et donc, demain, on sort, on va peut-être boire inconsidérément, mais il faut bien extérioriser toute cette pression nerveuse et physique que l'on ne peut supporter qu'ensemble et vivre un peu notre jeunesse comme des jeunes qui veulent juste s'amuser, voir le soleil se lever le matin et se coucher le soir, ne pas parler d'exégèse à tous les repas.
D'un autre côté, on apprend beaucoup.

"La logique politique est-elle intrinsèquement conflictuelle ?"
Je vous pose la question.
Et vous y répondez. Vous avez une heure de préparation et trente minutes de passage, seul, dans une salle étriquée, face à une enseignante à la dentition perturbante et dont le bleu des yeux fait frénétiquement regarder se feuille. Sachez que je crois avoir réussi à répondre à cette question.

Être en prépa, c'est aussi devenir un monstre, se moquer des gens, écouter des conversations, vilipender celui qui a trahi son camp, et autres. Être en prépa, c'est ressentir un plaisir sans doute malsain à sa propre méchanceté ou à celle des autres. Mais je crois qu'on a encore une conscience.
Ou pas.

Je te félicite, toi, lecteur, d'avoir achevé la lecture de cet article fort insipide et hautement narcissiquement autobiographique, puisque seule ma vie, mes choix, et mes états d'âme propres importent, c'est bien connu. Mais on est tellement surmenés qu'on gagne bien le droit d'être irascibles et excessivement émotifs.

9.19.2008

Je connais un gars il parle de lui à la troisième personne.

Et je le connais bien ce gars en plus. Il est drôle. Je l'aime bien. Je me demande si je l'aime plus que bien. Mais lui il dit que cette année il travaille.
GEEENRE.
Genre on bosse en Hypokhâgne quoi.
N'importe quoi, j'vous jure.

"T'as ton Bac toi ? Non ? Ta gueule."
Je vais certainement nécessiter un stage de remise en forme pour ne pas me transformer en la Prépa-caca tant redoutée, qui semble cependant être désormais mon sobriquet. Putain comment j'ai du vocabulaire quoi.
Zut ! J'ai juré, il faut que je mette 5cts dans la caisse commune de Bébé Pierre. Et à la fin de l'année, on va acheter un tazer.
o_o
Si, si.
Et on va tazer la prof d'anglais. Me demandez pas qui c'est vous le savez très bien. Trèèèès bien.
Tout le monde en a trop marre d'elle. L'autre jour avec Marine et Adrien et Lucie, on a regardé l'heure 14 fois en 120 minutes. Je laisse ces braves gens qui ont encore de vagues notions de mathématiques faire le calcul eux-même ce qui les amènera à saisir aisément l'intérêt mitigé et la concentration toute relative qui nous animent. Mais d'un autre côté on se dit qu'un seul tazer ça va pas suffire à anéantir toute son énergie sachant que quand on se trouve dans un cercle de 5m autour d'elle, elle pompe notre propre énergie. Ceci ayant pour conséquence le sentiment d'avoir été essoré comme un torchon quand la clocloche sonne.

Ma première note de l'année c'est 31/120.
En fait c'est pas vraiment une note, c'est plutôt un compte rendu de mes piètres connaissances géographiques. Précisons que je connais un nombre certain de départements mais que je suis pas foutue de différencier les régions, surtout que je pensais qu'il y en avait 16 alors qu'il y en a 23. Et que je fuck très profondément et avec un objet coupant qui plus est les préfectures et sous-préfectures de départements. Je ne sais pas non plus que le capitale de l'Australie c'est Canberra et pas Melbourne, ni que la capitale de l'Equateur ne s'appelle pas Equateur, contrairement à ce qu'on aurait pu imaginer, mais Quito. Et autres réjouissances comme disait l'article précédent.

J'ai dorénavant un ordi portable qui n'est pas mien, mais qui m'a été magnanimement prêté, à l'internat, avec, ô bonheur, une connexion internet qui, ô malheur, plante à 23h quand le réseau décide qu'il est temps pour nous d'aller nous coucher. En parlant de ça, si mon Supérieur Hiérarchique a la sollicitude de me communiquer une information capitale, je pourrais me connecter au réseau wifi Neuf que je capte et ainsi gâcher mes études en restant branchée jusqu'à des heures indues. Mon fond d'écran, c'est une des deux photos de famille du tournage de Candide. Quand je la regarde j'ai comme un trou noir qui aspire fort au niveau du plexus. Ça fait pas mal mais ça met en évidence le vide qui s'est creusé. Des fois j'ai quand même les larmes au yeux parce que ma vie n'est vraiment plus la même maintenant. Heureusement, je croise encore très régulièrement Isa dans le lycée, et ça fait du bien de voir son sourire et ses bras se tendre vers moi pour me serrer fort.

J'aurais bien des choses à ajouter mais Maman m'attend, et puis je crois qu'il serait malvenu d'évoquer ma vie sentimentale sur ce blog si jamais un jour je fais bénéficier mes amis de la prépa de ce grand apport culturel qu'est mon existence, même si je pense que certains s'en doutent un peu quand même.

Si tu es gentil, toi lecteur, je te sortirai de ta sublime ignorance (oxymore) et je te raconterai tout. Tout.
TOUT.

9.13.2008

Torchon, Pokémon, and other rejoicings

I'm back from there and I feel quite good. I don't know how to explain that. That's a bit bizarre to be in this place full of memories.
I have new friends, I have old friends.
I meet new people, I meet nice people.

I've been a bizut. Songs and Sweets, that's the way I'd like to live but it's not so easy.

Why do my eyes always look for you ?
What should I think of your lips ?
What should I think of you ? And her ?
And he's very handsome too.

Will I manage to do what I want, this is the very question.

Yesterday, I cried, three times. They have to come, because I can not.

Nothing very interesting. Or I'm mistaken.

Alcohol is both a good and nasty friend, such as orange juice.

We'll see.

9.01.2008

Tomorrow is the day I go to war.

Je me lève dans 6h.
Je me couche dans 1h.
Je regarde Grey's Anatomy.
J'ai préparé mes affaires.
J'ai mes amis cachés dans ma valise.
Je syncronise mon iPod.
J'ai soif.
Je veux vivre toute seule.
Je vais m'acheter un agenda.
Je vais m'acheter une clé usb 4GO.
Je vais goûter pour la quatrième année au self de Camille Jullian.
J'ai envie de partir en Erasmus.
J'ai envie de faire ENS.
J'ai envie d'avoir mes diplômes.
J'ai envie de travailler.
J'ai envie de voir la saison 4 de Desperate Housewives.
J'aime pas les Frères Scott.
Je veux pas manquer Secret Story.
J'ai pas le choix.
Je suis enfermée.
Je vais mourir.
Peut-être.
Un jour.
Je veux piquer, niquer, et faire les deux en même temps.
J'ai hâte que ça se termine.

8.23.2008

Roselyne Bachelot (feat. Bernard Laporte)

L'extension ".cda" pour la musique c'est vraiment de la merde.

Des fois je pense à des trucs cons.
Comme le fait que j'aime la musique de Christophe Maé, non contente de savoir l'imiter.
Comme le fait que la loi française vient de donner le droit aux parents de foetus de plus de 22 semaines morts avant la naissance de les inscrire sur le livret de famille, et donc de reconnaître leur existence, mais pas en tant que personne juridique.
C'est d'ailleurs ce dernier point qui embête beaucoup les partisans pas fachos du tout de la "lutte pour la vie".

SLOGAN N#1 : "pas d'enfants, pas de retraites"
Ça ne manque pas de poids je trouve.(ça me rappelle l'histoire des affiches qui font pas mal aux arbres)

Je me dis que... que c'est bien. Que mon sentimentalisme de fille pubère est flatté. Parce qu'il y a des filles qui ont, je dirais, la chance, de ne pas ressentir ce que nos amis les gens appellent l'instinct maternel. L'envie de procréer. L'envie de participer avec ses amis français à être la nation qui a le plus fort taux de fécondité d'Europe, ce qui n'était pas arrivé depuis 30 ans (olala). Ça fait chier. Un peu.
D'un autre côté je me dis que comme ça j'ai fait le bon choix de me résigner et de me dire que ça ne pousserait jamais et que je suis une fille que je le veuille ou non, et que la perspective de changer d'état civil n'est pas ma volonté profonde.
Et donc voilà, si je veux avoir plein de bébés qui puent chialent pissent chient et bouffent autour de moi, ben c'est normal.
C'EST LA NATURE.
C'est intéressant ma vie, n'est ce pas Mr Big Brother ?

En parlant de ça.
Non en fait ça n'a rien à voir.
Faisons un point sur Secret Story toi et moi.
J'aime bien John-David, ce qui est parfaitement irrationnel puisque j'avais décidé de le détester au début.
Par contre j'avais raison de choisir que Alexandra et Cyril seraient mes chouchous puisqu'ils sont tout choupinous ensemble et qu'en plus Cyril il a pas voulu les soussous parce qu'il est méga in love avec Alex.
J'aime vraiment pas Nathalie. Ni Nicolas le gros moche larvaire libidineux chauve macho (et autres).

J'espère qu'Isa aura son permis.

Est-ce que tout ça a un sens ?
Qu'on soit là, nous tous, là. Je me demande ce qui fait que je suis moi et que les autres sont eux. Je me demande pourquoi j'ai eu 8 en philo. Et aussi pourquoi j'aime ma mère et que j'ai besoin qu'elle me dise qu'elle m'aime aussi. Je me demande ce qui fait que mes amis sont mes amis et que je les aime autant.
Et je crois que la seule personne qui pourrait me donner une réponse c'est Dieu.
Mais je crois pas en lui. Pourquoi d'ailleurs ? Quelles réponses donne-t-il ? Quel espoir insuffle-t-il à ceux qui demandent son aide ? Est-ce qu'il est vraiment le soutien que tous recherchent ? Est-ce qu'il m'aiderait, moi, à tenir debout parfois, et à reprendre mon souffle quand je meurs en dedans ? Pourquoi on dit que les morts ils vont au ciel et pas sous la terre alors que c'est sous la terre qu'on les enfouit ? Peut-être parce que les garçons regarderaient sous les jupes des filles. Mais du ciel, ils voient leur décolleté donc ça ne change rien.
Si on devait tout recommencer, qu'est ce qu'on changerait ? Moi j'ai deux trois idées mais je suis pas sûre que ça donnerait toujours un meilleur résultat.
Une autre question, est ce que c'est l'âge con qui fait que je raconte tout ça sur un blog, ou alors c'est juste la saison, ou alors c'est Dieu qui me punit de ne pas avoir la foi, ou alors c'est juste le fait de ne pas avoir la foi ?
Ça peut pas vraiment être la faute de Dieu puisqu'il est amour et qu'il ne peut pas faire le mal intentionnellement. Enfin je crois.

C'est bizarre parce qu'en ce moment, je me sens bien, je me sens en phase. Je crois que je suis aware (o_o).
J'ai des vagues d'euphorie, où je ressens que je compte, que je suis pas là vainement. Mais au fond je sens aussi qu'il y a des choses qui ne disparaîtront jamais, qui ne sortiront pas, et ça fait mal. Je sais que ce poids ne s'envolera jamais, et que c'est pas ma faute. Quelle merveilleuse capacité de l'enfant de se croire toujours coupable de ce qui arrive ! C'est pas facile de grandir. C'est vachement plus simple de se dire que ça va passer et que le temps apaisera les blessures. Pour tout, du reste. Il n'y a pas que mes insurmontables horribles petits problèmes. Mais ce tout qui nous fiche un coup à chaque fois, cette culpabilité qui nous ronge ou ce chagrin ou cette souffrance qui fait saigner le cerveau (siège de la douleur, pas comme la dent, thème récurrent de ce blog). Je crois qu'il y a des choses qui ne s'effacent jamais et avec lesquelles on va devoir vivre jusqu'au bout. Et le bout on sait jamais quand ça sera.
C'est vraiment bizarre.
C'est fraiment vrai.
Elle est chelou notre vie. Je comprends pourquoi les gens se posent autant de questions et pourquoi c'est toujours l'incertitude qui l'emporte.
L'homme de Cro-Magnon, il se posait des questions sur son existence ?
Ça devait être bien d'être un homme de Cro-Magnon...
Oupa.

C'est un beau couplet sans queue ni tête qui confirme que mon huit en phiphi est amplement mérité. C'est pas obligé de répondre à ça, même si on peut, même si on a le droit si on a envie.
Ce blog finit par devenir ce qu'il devait être, un endroit où je poste ce que j'ai sur le coeur et qui me permet de mettre à plat des sentiments. Même si je peux pas tout dire, parce que j'assume pas tout ce que je pourrais dire et que je ne sais que trop bien qui lit.
Ne te méprends pas Big Brother, ce ne sont en général que des choses positives. Ce qui est triste c'est que j'arrive pas à les dire. Parce que le langage qui m'a tant appris ne m'a pas complètement sortie de la nébuleuse qu'était mon esprit avant qu'il ne me vienne en aide.

Un bel article que je devais au départ consacrer à Secret Story et à Christophe Maé.

8.19.2008

A dada sur mon bidet.

L'ÉCONOMIE FRANÇAISE ENTRE EN RÉCESSION.

Ouuuh ! ça fait peur.
Je veux un ordinateur portable Sony pour mon anniversaire.
Et j'assume mon matérialisme. Parce que MOI je veux pas un Mac donc c'est que je suis quand même pas trop trop matérialiste. <3

Recently, I did dada on a true real horse ! héhé. And I played with Playmobheil, and I dreamt of A MAN, and I drooled on Aragorn coz he is so very much fucking HANDSOME, and I played with The Sims coz I am a poor girly girl. And I love it. Like Mc Donald. And I re-read The Little Prince (which is MUCH BETTER than Vol de nuit). And it was a very good time for friendship.
Recently I spoke with my friend the lithodome. And it was like Mc Donald too.
I don't want holidays to end, they have to last again for one month, and one more month, and maybe forever. My holidays have to last for my mind and my body, but my studies have to go alone in the deepest rooms of my kolkhoze and to success (if they don't want me to kick their ass). And then, when my success will be guaranteed, my body and my mind will make love passionately and I will begin again to walk and then I will take a plane to go to UK or to the USA (and say to everybody "I LOVE IAN THORPE, ASSHOLES") and be very very happy in my life.
REVELATION : I don't want to live in France. I don't want the man of my life to be french. (But, as Gabriel can confirm, my horoscope said that my firstname is the one of girls who idealize their dreamt-lover, and that's a HUGE problem for me). If he happens to be french, at least he has to speak english, and to love me enough to accept leaving our BEAUTIFUL country for a country where humain beings speak the language of Shakespeare and not the fucking langue de Molière (ta rasse).
I fuck my dreams.
I want to go to Chicago.
PLEAAAAAAASE.
Hem. I don't like being in fucking dire straits. It's.. hem.. fuckable. Like the system.

J'aime mon chat. Mon chat est beau. Mon chat est gentil. Mon chat porte le même nom que le batteur de Tokio Hotel.

Il faut que j'aille voir Batman putain. Si je vais pas voir Batman et ben... Et ben je vais pas voir Batman.
En plus Henri Pottier il est repoussé alors bon.

Oh tiens, je vais goûter.
Qui m'aime me...

LACH D COUMZZZ

8.10.2008

CARAMEL'S REVIVAL

Je suis toute bronzée mais pas toute nue.
J'ai les cheveux mouillés. \o
Je suis rentrée de vacances, ça y est. On a passé huit jours, entre cinq membres de la même famille, et on s'est même pas engueulés. Ou presque. Parce que bon parfois papa il me fait un peu chier la vie.
MAIS BON.

Prépa = prise de tête

Hier je suis pas allée à la Yellow de Pierre.
Et c'est pas grave. En fait je crois que j'avais peut-être pas méga envie d'y aller. Les gens que je veux voir là, après le semaine intensive de stage "famille nombreuse", c'est mon cercle d'amis proches et mon chat et mon chien.
Il n'y a que peu de personnes qui attirent mon attention là à vrai dire. Je pense que la Yellow de Peter, et c'est regrettable à dire parce que bon, ça fait pas forcément plaisir à lire, était bondée de gens que j'avais pas envie de voir.
En vrai, j'avais pas beaucoup plus envie de voir des épisodes des Experts : Miami que j'avais déjà vus.
En plus j'aime pas Horatio. BAAAH CACA, tupuduku le blond vénitien.

Il me reste juste une vingtaine de jours de vacances.
C'est déprimant sa rasse.
J'aime pas lire des livres en pensant que je dois comprendre chaque mot que je lis parce qu'on va attendre de moi que je dissèque ce "chef d'oeuvre blahblahblah".
J'aime bien Barbey. :)
J'aime pas Barbey. :(

Je kiffe l'abbé. Avec ses cicatrices tout partout. *bave*
JEHOËL !1!!

Je crains. Je suis aux yeux de l'Etat Français une future-brillante-étudiante-en-lettres-supérieures-première-année et en l'espace d'un mois et demi j'ai lu deux livres.
Dont un Chair de Poule.

Les Yoyolympiques c'est coule. Moi je boycotte mais juste un peu. Et je chauvinise à mort les français. \o/
Kro bien.

C'est choupinou parce que des fois ma famille elle capte pas très bien que dans trois mois et demi je suis majeure.
Que je pourrais aller dans des seske shops si je veux. Héhé.

God, un keum qui a eu été gavasse beau dans sa jeunesse a répondu à mon père qui lui disait "c'est une gamine (en parlant de moi et au sujet de me resservir de l'alcool)", "elle n'en a plus l'air" avec un oeil langoureux.
Ou alors je rêve.
Je rêve.

J'ai mal au ventre.
Ça me rappelle kinkin. LOUL. oupa

8.02.2008

Je suis un homme partagé, déchiré (oupa).

Je ressens des trucs bizarres parfois.
Parfois, quand j'ai rien de mieux à faire, quand j'ai reçu l'inattendu consentement de mon père pour regarder des inepties dans la boîte à images, je regarde Bachelorette sur NRJ12.
Parfois, quand je regarde Bachelorette sur NRJ12, il y a Isa qui m'appelle.
J'ai réalisé un truc, c'est qu'il y a certaines personnes sur cette terre que j'aime profondément, mais auxquelles je ne peux me résoudre à passer un coup de fil. Je déteste appeler les gens. Il y a donc ces gens là. Et il y a des gens qui me procurent des joies inexplicables même quand ils ne font rien. Il y a des gens qui, quand je raccroche le téléphone, me mettent dans un état d'euphorie tel que j'ai l'impression que je viens de parler à l'homme dont je serais éperdument amoureuse. On dirait que je viens de passer une heure à faire la sotte derrière mon portable, à écouter la voix suave d'un homme dont je désirerai toutes le parties du corps et qui serait capable de me rendre joyeuse à n'importe quel moment, dans n'importe quelles circonstances.
Mais ce ne sont "que" mes ami(e)s.

Le drame du décès de mon potable s'accroît à chaque jour que Dieu fait.
Aujourd'hui par exemple, enfin hier vu qu'il est minuit passée, c'est l'anniversaire de mon amie d'enfance et j'ai du prospecter par téléphone afin de retrouver son numéro pour la joindre et lui communiquer mon amour.
Il y a quelques minutes, c'est en consultant mes commentaires que j'ai découvert une autre lame assassine de cette mort subite du nourrisson cellulaire qu'est..

LA PERTE DU NUMÉRO DE HECTO !


Je vais me petit-suicider parce que je devais vous le transmettre avant que ce con de portable (paix à son âme) ne décide de me claquer dans les doigts.
Maintenant on va prier pour que Dieu permette à France Télécom d'accéder à mon répertoire pour que je get back mes numéros.

Demain je pars en vacances.
J'hésite entre avoir envie et pas avoir envie.
J'ai envie de ne plus éternuer.
J'ai envie de faire du seske. (obsédée)
J'ai envie de répondre un immense OUI à mon ami(e) Litho pour le piknik de la rentrée.

J'ai fait des trucs géniaux avec des trucs géniaux. Les confettis de Cloclo, je les avais récupérés par hasard à l'issue de la fête chez Ninon. Je les ai précieusement gardés, et je m'en suis servi pour faire des fonds pour des photos de nous et d'autres gens que j'ai encadrées dans ma bedroom.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

TO INFINITY ! AND BEHIND !

7.22.2008

Vite un Vélib' !

Absence prolongée due à une inactivité particulièrement travaillée.

Mes journées sont actuellement faites de plages de sommeil assez longues qui s'expliquent par une heure de coucher la plupart du temps tardive et par un réveil lui aussi tardif. J'ai du mal à m'expliquer pourquoi dormir beaucoup ça fatigue.
J'essaye de me poser un ultimatum : faire quelque chose de mes journées.

Aujourd'hui, j'ai fait des cookies, la recette de Jeanne la Pucelle. Et puis j'ai fait un petit tour dehors. Comme quoi j'arrive à ne pas rester scotchée à mon ordi ou à la télé toute la journée. L'objectif de l'été, avec ma mère, c'est de faire faire du sport au chien. Parce que c'est une pire feignasse que moi je crois. Alors on le force, on l'oblige à descendre dans le chemin avec nous, faire le tour des champs de maïs, se prendre les jets d'eau dans la face. Et aussi, j'ai noté tous mes numéros, je dis bien tous.
Avis à ceux qui ne le savaient pas, mon téléphone portable ne supportait plus que je l'utilise à outrance, alors il s'est suicidé. Donc grâce à la bienveillance de l'Etat Français, le Lycée Val de Garonne m'a offert un nouveau téléphone cellulaire. Mais c'est super illégal faut pas le dire chuuuuut.

Paris c'était... cool. J'ai passé des bons moments, avec mes amis, on a fait plein de trucs, j'ai pris des coups de soleil, gage de réussite de vacances en ma compagnie, on a rendu visite à Mickey.
ce qui restera de ce voyage, pour moi, c'est VITE UN VELIB'. ' Course.
Et aussi la joie incommensurable pour une fille de prolétaire de profiter de sa minorité et de ne pas payer l'entrée dans les musées.
J'ai vachement de trucs à dire sur Paris. Oui oui. Mais je l'ai pas fait tout de suite alors maintenant je sais plus trop comment le formuler.

Bientôt je vais conduire sur la rocade.
Bientôt je vais être en conduite accompagnée.
LOL.

Je sais pas quoi faire de mon temps et j'ai pas envie de rien faire de mes journées.
J'ai envie de ma lever avant 13h, d'avoir des projets quotidiens. Mais le temps passe super vite, dans dix jours on est en Août et j'ai l'impression de perdre mon temps. Je m'ennuie. J'ai pas envie de gâcher mes vacances.
Ma famille elle comprend pas trop pourquoi j'ai aucune envie de bosser pendant les vacances. Mais les pauvres chéris, c'est pas ma faute à moi si mes parents ils sont fauchés maintenant alors que pour mon frère ils pouvaient se permettre de payer 20 000F par an, et de rémunérer ma tante pour héberger mon frère tout le temps. Ils comprennent pas que moi je me suis engagée dans la voie la plus difficile pour parvenir à ce que je veux, que je vais mettre de côté ma vie privée et mes amis pendant deux ans pour assurer ma réussite professionnelle, et qu'à ce titre, je me dois de profiter un maximum des dernières vacances qui s'offrent à moi.
Mon frère n'a pas eu à travailler pour payer ses études, dans un école privée qui plus est. Alors je ne travaillerai pas pour payer les miennes. Moi, je serais à la fac. Et j'estime en tout égoïsme qu'après cinq ans d'internat je peux décemment exiger d'avoir un chez moi pour achever mon cursus. Je ne demande pas un T5, juste un studio, une petite merde. Mais pas une résidence universitaire, pas un foyer ou que sais-je. Et surtout pas un temps partiel à Mc Do. C'est très puéril sûrement d'avoir de telles attentes, mais ça me paraît quand même un peu injuste que mon frère ait pu suivre des études sans avoir à se soucier du côté financier et que moi je doive envisager de travailler quand je serais à la fac pour payer mon loyer. C'est pas juste. C'est tout. Alors en sale gosse pourrie gâtée que je suis, et bien déjà je vais me faire entretenir pendant deux ans, le temps de suivre mon cursus de prépa. Alors que bon, avec un peu de bonne volonté, je pourrais travailler en dehors hein. Ca gâcherait rien de mes capacités à réussir.

Vous me manquez mes amis. J'espère pouvoir vous voir, bientôt.
J'ai en projet de harceler Gab dans le courant de la semaine prochaine. Qu'on se le tienne pour dit.
EN OUTRE, pour ceux qui n'auraient pas compris, donnez moi tous les numéros que vous avez. PITIÉ, LAISSEZ MOI ACCÉDER A NOUVEAU A MES MILLIARDS D'AMIS.

Nota Bene : Je ne ferais pas de nouveau blog, rassurez vous, je ne participe pas à l'oeuvre dévastatrice de chamboullage de liens. LOUL.

7.04.2008

Oh Oh Oh

Here the proof that I was really ridiculous.

I have my Jean-Sébastien Bach.

Really Post Scriptum.

Oh yes, I have my Jean-Sébastien Bach.
And, as far as I'm concerned, I imagine an awful drawing on which we'll see Phiphi crying and a lot of "eight" everywhere.

I have mention bien, people.

I have 8 in Philosophie.
I suck.
I suck grave.
Platon-étron hates me.
Berk-laid hates me too.
I hope that Athur-confiture still loves me because I love him.
Fuck Philosophie.
But love Philosophie because the Kinder Diktator had a very great success.

And.
Thank you Oni, thank you Martine. You're fuckable but I had good marks so.. I'll forget your eyebraws frown.
Nathalie, I piss on your face.

Let's feel ridiculous

Ça fait presque une semaine que je me sens vraiment super mal.
J'ai le coeur qui bat trop vite continuellement, j'ai un mal de ventre faible mais durable, je respire sans doute trop vite.
Et en plus je suis particulièrement irritable.
Tout ça parce que j'ai eu la très mauvaise idée de me foutre une pression d'enfer.
Je me suis toujours forcée à réussir, c'est ça ma façon d'avancer. Je me sens bien quand je sais que je réussis, que je suis à ma place. Et là, plus les jours avancent, plus je perds la mémoire et plus je doute d'avoir fait les choses bien.
Je fais des rêves qui craignent, comme par exemple avoir oublié de remplir l'en-tête de ma copie de Philo.
Quelle étrange idée.
Dans deux heures environ je saurai ce qu'il en est. Le truc c'est qu'en plus de stresser 24h/24, je fais stresser les autres. Mon père n'en peut plus d'attendre. Je le comprends bien d'ailleurs, moi non plus j'en peux plus. La différence c'est que c'est moi qui décide. Je pourrais très bien savoir depuis mercredi ce que la grande institution "Baccalauréat" pense de moi. Mais j'ai demandé à mon père de ne pas demander à ses collègues. Il respecte mon choix, mais ce sont ses collègues qui ont un peu plus de mal à saisir.
C'est vraiment long d'attendre tout ce temps avant de savoir. Je sais que ça paraît ridicule de ma part de stresser comme une teubé parce que bon, je sais, j'ai toujours été bonne élève, et puis je suis sérieuse, et puis je travaille bien. Mais ça n'empêche pas de se planter.
Et ça n'empêche pas que si j'ai mon bac avec 11 de moyenne je crois que je vais pleurer un bon coup.
Ça encore ça paraît hyper déplacé, parce qu'il y a des gens qui adoreraient avoir 11 de moyenne au Bac. Mais j'attends tellement de moi, je me fous une telle pression moi-même que ces derniers jours j'ai du mal à m'autoriser à vivre.
Avec mes deux années de Prépa qui me tendent les bras, je me suis forgée l'esprit en me disant qu'un bon résultat au Bac serait une preuve que j'en suis capable. Et là si je n'obtiens pas les résultats que j'espère, je vais douter de moi encore plus.
En général c'est une bonne chose de se remettre en questions, mais là, je crois que dans ce cas c'est juste une série d'élucubrations adolescentes. Que je ne contrôle pas. En plus.

*soupir*
Ça fait du bien de savoir que j'ai du monde qui croit en moi. J'ai eu Leslie au téléphone tout à l'heure. Ca m'a fait chaud au coeur d'entendre sa voix. Elle a super bien réussi elle. Mention Bien à l'OIB. La classe.
Plus que deux heures. Deux heures maximum. Et je suis en vacances.
Et je pourrais enfin aller en ville et finalement trouver le cadeau d'anniversaire de Gabriel.

6.28.2008

Bite de loup.

YA BON BANANIA

YA BON Toulouse qui gagne le championnat de France de rugby.
YA BON le leerdamer qui déchire sa mère en short.
YA BON mon chat demain.


Par contre, j'arrête pas de me faire plumer au Monopoly j'en ai un peu marre.
Marre d'être plumés ?
Et j'en ai marre de pas pouvoir me défendre quand on me fait des chatouilles sédéguelassépicéinjustdaborvoilà.

Je voulais dire que en fait le titre c'est parce que mon frère a cru mon de traduire en français (évidemment pas en turc neuneu) le nom d'un producteur américain de séries télé, Dick Wolf le bien nommé.
Si vous ne riez pas je ne vous en voudrais pas pour autant.

John David. Non mais John David quoi. Moi je dis que son secret c'est qu'il a un micro-pénis.
Par contre j'aime bien Alexandra la Princesse du Luxembourg, parce qu'elle rigole tout le temps pour tout et pour rien, comme moi quand on me dit "banane".
AHA.
YA BON BANANIA.

Comique de répétition : première.

J'en ai marre de la vie des moustiques. Surtout quand on dénombre environ 35 piqûres sur l'ensemble de mon corps svelte et éminemment désirable. Et désiré !

Je crois quand j'ai pensé à la rédaction de cet article la nuit dernière j'avais des intentions louables et de fort bonnes idées. Et en fait. Non.
Mais tout n'est pas perdu. J'AI PERDU LA BATAILLE MAIS PAS LA GUERRE !
Mais tu vas la fermer ta gueule ? Merci.
Peut-être reviendrais-je avec des intentions louables et de fort bonnes idées pour effacer ici l'absence douloureuse d'intentions louables et de fort bonnes idées.

Comique de répétition : deuxième.

Bon je vais aller me coucher parce que là c'estunpeucompliquédenepasinsinuerlalassitudeenvousmêmesivousmaimeztrèsfortmêmequandjedisdesconneriesetencore.

Pour finir, je voulais juste ajouter que, sur blogger, quand au lieu d'écrire "sentiments" tu écris "entimenst" le correcteur orthographique propose "antinazi". Voilà.

C'EST TOUT. POUR LE MOMENT.

6.27.2008

Summer seems to run its course

J'aime pas avoir l'impression que les gens qui m'entourent sont faux quant à leurs sentiments, qu'ils feignent la joie pour ne pas heurter la sensibilité des autres. Je déteste l'impression que c'est de croire pendant quelques temps que les gens qu'on aime vont bien, et, dès qu'on se retrouve loin, voir leur tristesse exploser.
Je croyais qu'en trois ans on avait réussi à créer des liens suffisamment forts pour pouvoir parler des choses. Pas sans gêne, pas sans honte, pas sans retenue, évidemment, je ne suis pas si naïve, et je suis consciente qu'il y a des sentiments qui, même s'ils ne sont sans doute pas adéquats, sont difficiles à réprimer, et je suis également consciente que toute raison pose des limites à ce qui doit être dit ou pas en fonction des personnes. Ce qui me rend malheureuse, c'est de vous regarder et de vous voir malheureuse. Je ne suis pas malheureuse par des actes, des paroles, ou des attitudes à mon égard. A moins que l'on considère le silence comme une attitude. Je ne condamne pas le silence car je sais qu'il est parfois nécessaire et inévitable. Mais ce qui est ardu à concevoir, c'est d'assister dans une situation de totale impuissance à un malheur qui se refuse à nous. J'en demande certainement trop. Je ne demande pas qu'on me dise tout, loin de là, puisque ce serait d'une grave hypocrisie, considérant que moi je ne dirais jamais tout. Mais je demande juste des pistes. Je ne peux pas faire abstraction de cette lueur au fond des yeux que je fixe. Je suis obligée de la voir parce que je ne peux m'empêcher d'être attachée à vous. Et je peine de plus en plus à supporter la vision d'un membre qui s'arrache à moi alors que je suis paralysée par l'ignorance.

J'aime pas quand ma grand-mère écrit une carte postale à ma mère en l'affublant de son nom de jeune-fille sous prétexte qu'elle et son fils ne sont plus liés par les liens sacrés du mariage.

Ce qui m'embête, c'est de me dire qu'on a vécu tant de choses super ensemble et qu'on a même prévu de continuer, enfin oui (j'avais écrit "joui" *o*), il me semble qu'une semaine à Paris c'est quand même un épisode heureux, mais que je ressens quand même une pointe d'amertume sans savoir de quoi il s'agit. C'est toujours le problème de la distance. On peut pas être ensemble tout le temps.

C'est presque à se rendre coupable d'aller bien. J'aimerais arriver à un jour où on pourra être heureux, sans avoir l'arrière pensée de gens qu'on aime qui vont moins bien que nous. Le communisme du bonheur. Quel concept merveilleux mais par essence défiant la raison. J'aimerais bien, en vrai, vivre sans retenue, sans penser que, par décence, il vaudrait mieux que je masque cette partie de joie exubérante qui pourrait enfoncer d'autres dans des sentiments plus mitigés.
Mais d'un autre côté, ce serait extraordinairement égoïste d'exiger d'autrui qu'il soit heureux pour mon propre bonheur. Cela reviendrait à demander également aux autres de masquer leur détresse pour me rendre la vie plus supportable. Au contraire, même si ça m'est douloureux, je sais que les maux doivent être exprimés, et c'est ce que je fais dans une moindre mesure. Il faut, je crois, éviter l'accumulation de mauvaises ondes et laisser éclater la vérité de ses sentiments pour soulager son âme mais cependant, si on ne peut espérer régler les problèmes seul, alors peut-être faudrait-il recourir à une aide extérieure.
A prendre du recul, je me rends compte à quel point je manie aisément ma fabuleuse prose pour donner des conseils que moi-même j'ai du mal à suivre. C'est très beau ce que je dis, tout plein de bons sentiments, mais le savant lieu commun "c'est plus facile à dire qu'à faire" trouve ici un sens tout particulier.
Comment puis-je savoir si les soucis n'ont pas été déjà partagés ? En réalité je le sais. Et ça n'est pas forcément pour me rassurer. J'ai l'impression d'être en fait excessivement plus pudique, et de ne dévoiler ma réalité que par l'intermédiaire de mails qui sont infiniment plus privés et que je peux adresser à la personne de mon choix. Mais en ce sens, les autres pourraient avoir la même réflexion que moi et se dire : "Mais pourquoi elle ne me dit pas de quoi il s'agit ? Je pourrais peut-être l'aider...". En fait c'est ça, je me berce d'illusions en me disant qu'on pourrait me dire les choses à moi aussi, puisque j'établis le même schéma en ne me confiant généralement à qu'une seule personne.
Même pas mon amie d'enfance.
Même pas ma meilleure amie.
Même pas mon meilleur ami puisque j'ai pas de meilleur ami. A moins que... Si. J'ai Gabriel. Et je suis somme toute plus que satisfaite et heureuse que ce soit lui plutôt qu'un autre.

Tout ça pour dire que ce soir commence la saison 2 de Secret Story.

6.21.2008

Is it summer in my heart ?

I mean... Yes.

Semaine riche en émotions, s'il en est.

Comme les je sais pas combien de milliers de jeunes dans le même cas que moi et qui n'avaient pas un semblant d'intérêt pour moi, j'ai... PASSE LE BACCALAURÉAT !

Génial.

Après avoir expérimenté toutes les manifestations du stress, allant de la barre transversale qui élit domicile en plein milieu de l'estomac aux tremblements, en passant par l'envie de vomir et la tête qui se vide de son précieux savoir imaginaire à chaque respiration, on peut dire que c'est fini.

Ça a été euh.. je sais pas exactement comment définir cette partie de ma vie. J'hésite entre un sentiment de réussite globale et de sales doutes vicieux sur dans l'ordre : ma splendide dissertation sur le sujet que je méprise le plus de la philosophie (ou pas) le Vivant, mon devoir d'Allemand si l'on considère que j'ai failli m'endormir tant mon organisme peinait à résister au lent phénomène de la digestion, mes deux ... trucs de Littérature qui me paraissent comme ça disons, passables mais qui sont peut-être marqués du sceau du génie qui sait, et puis aussi mon Anglais où je suis partie toute seule comme une grande dans mon petit délire pour l'expression et que les gens ils comprennent pas pourquoi j'ai envie d'aller à Jérusalem.
"Mais y a plein de bombes"
MAIS JUSTEMENT. Mon trip SM s'exerce à mort quand j'ai envie d'aller faire exploser ma chair libidineuse dans des tirs de rocket. Mais comment ne comprennet-ils pas ça ?
Oh... les pauvres.

Les gens aussi ils sont définitivement pas à la sphère de l'humour.
"C'est qui déjà le président de la Bolivie ?"
Moment de flottement.
Moi, pleine de mon humour légendaire : "Le docteur Mengele."
Rires.
Pause.
"C'est qui le docteur Mengele ?"
...
C'est rien laisse tomber.

Maintenant, c'est presque fini. Reste mon merveilleux oral d'Anglais renforcé.
Il faut que je m'entraîne.
Parlons Anglais voulez-vous.

So, I have so hâte to go to the party in Ninon house because I will see all my friends and I am so very happy in my heart. I am not absolutely sad when I am not with these girls but I just miss them and want to see them again. MARVELLOUS, I think I am ready to speak english for half an hour about a book ad a mother fucking document which doesn't do clik clok ding dong. So sad for him. It. Fuck.

C'est bizarre parce que je sens comme une sorte de lassitude. J'ai révisé pendant une semaine, puis planché pendant une semaine, là lundi je fais quelque chose, puis mercredi j'ai mon oral, puis jusqu'à dimanche j'ai mon frérot chez moi, puis le 1er je fais quelque chose, puis le 5 et le 6. Mais ça fait plein de petites joies entrecoupées de gros riens. En plus il faudrait, un jour, que je prenne de nouvelles heures de conduite, histoire que mes parents n'aient pas dépensé 1150 € pour le simple plaisir d'enrichir une auto-école. Il va falloir que je fasse plein de trucs en peu de temps et ça me... fatigue. Parce qu'en plus il fait chaud. Et que ma piscine hurle de désespoir en me voyant passer et que moi je vais pas dans elle parce qu'il n'y a personne pour m'y accompagner. So sad.

C'est loin lundi merde. Et alors les autres jours c'est encore pluuuus loin. J'ai envie d'être le 8 juillet. Grave.

J'ai envie de voir mes amis. MAINTENANT.

Post Scriptum pas du tout écrit après mais bon :
Vendredi ----> Secret Story saison 2. /:=)

6.11.2008

oh Bo

Benjamin il a pas gagné la Nouvelle Star. Qu'est ce qui se passe dans le monde ? Tout fout l'camp. Pour la peine j'en parle pas.

Je voulais dire en fait que ça me déprime un peu de me dire que je suis une méga feignasse, surtout quand je lis que Marine elle s'est levée à 7h ce matin alors que moi je suis sortie de mon lit à 10h30 et que j'estimais déjà que c'était tôt pour moi. D'autant que je suis incapable de bosser le matin.

Vous voulez une nouvelle géniale, vous, futurs gens à l'université, qui va vous réjouir et vous faire vous dire que vous avez fait le bon choix ?
Ma rentrée, c'est le 2 Septembre.
Le 2 Septembre.
LE 2 SEPTEMBRE.

...

Plaignez-moi pitié.

Je suis aussi venue pour rassurer Tatiana que mon appétit sexuel est toujours aussi vif et qu'il s'exacerbe au fil des jours qui passent sans sa présence auprès de mon corps. Ma peau est tendue et mon être tout entier frissonne quand je me dis que j'ai pas eu de photo de toi aujourd'hui.
Mon appétit sexuel il est aussi largement excité (et je choisis ce mot parce que c'est celui que tout linguiste emploierait, et pour aucune autre raison bien sûr) parce que j'ai... j'ai regardé Grey's Anatomy. Oui je sais ça craint mais bon j'ai déjà dit ça l'an dernier à peu près à la même époque et j'avais reçu des manifestations de soutien, de la part de mon chef notamment, alors bon voilà. Pourquoi est-ce que ça marche aussi bien cette série. bon c'est vrai les personnages sont attachants et ils n'ont pas choisi les mecs les plus moches. Hein. Non. Non c'est clair que c'est pas du tout les plus moches. Nan nan nan. Mais bon, j'aurais cru un instant échapper à cette spirale qui fait que je ne peux pas m'empêcher de me coucher à 2h du matin pour regarder ça, mais non.

J'ai envie de dire... TANT PIS.

Et même que comme Marine elle est d'accord avec moi, je vais m'acheter les DVD.
Un jour.
Quand j'aurais des sous.

6.08.2008

Sans nos marins, t'es rien que d'l'eau...

Très bien, très bien...

Il va désormais falloir que je m'y mette. A bosser. Parce que bon, c'était bien joli mes oraux et pis tout ça mais maintenant il y a le bac, le vrai.
IL EST LA.
IL ARRIVE.
IL EST DÉJÀ PARMI NOUS.

Putain j'ai les doigts gelés j'ai l'impression d'écrire, ou plutôt de martyriser mon clavier avec des bâtons de colle à la place des doigts. C'est pas pratique.

Je suis assez contente en ce moment. Enfin depuis Vendredi surtout. Parce que bon, les cours c'est fini, on ne va plus voir Oni, ni Martine, ni Brioche Pasquier. C'est soulageant. D'un autre côté on va plus voir Jean-Pierre ni Phiphi mais bon. Je me rassure en me disant que moi je vais encore pouvoir les entrevoir l'an prochain et que j'entretiendrai leur souvenir dans l'esprit de mes amies. Je suis contente que cette année se termine parce qu'elle n'a pas toujours été joyeuse et que bon, comme on est tous, toutes sur la voie de la réussite, ça va. C'est peut-être un grand mot ce que je dis mais bon j'y crois. J'y crois comme j'y croyais viscéralement quand je disais que tu serai prise en MANAA à Angoulême, et à ce propos je suis bien contente de ne pas m'être plantée. Ouais. Et puis je sais que je vous aime, et ce genre de certitude, c'est toujours bon à avoir. Et ce qui est bon, encore meilleur que le reste, c'est l'assurance donnée par les autres que c'est réciproque.

Casse-toi le moucheron.

Ça m'a fendu le coeur d'avoir à démonter le mur de la honte. Je crois très sincèrement que c'était le plus beau mur de ces trois années à l'internat. Même le temple à Clo-Clo-Pon ne l'égale pas, et ce n'est pas peu dire. J'ai finalement gravé mon empreinte dans le sommier de mon lit. Je me demande si quelqu'un le verra un jour.

Au fait, non, this isn't the end. I don't want to erase this part of my past and of my memories. It's the best part of my former life and I'm going to keep it even if I have to fight with a computer if one day it doesn't manage to connect MSN. Fuck nasty computer. The KD is going to survive at least in my heart and its spirit won't disappear of Camille Jullian.

J'ai le numéro de portable d'Hector. Tu le crois ça ?

Uncle Sam a repris sa place au dessus de mon radiateur. Il va peut-être apaiser mon sommeil qui est globalement assez agité ces temps-ci si l'on considère que ça fait déjà deux fois que je rêve que mon père m'engueule et que, particulièrement, la nuit dernière, c'était parce qu'il me disait que j'avais pas mis de ceinture avec mon pantalon vert. Il doit vraiment y avoir un problème avec mes pantalons. Je devrais me faire psychanalyser.

Il faut absolument que je fasse un choix crucial pour ma vie future. Dois-je réviser consciencieusement mon cher Baccalauréat ou dois-je passer mon temps, si précieux soit-il, à fantasmer ma race sur Indiana Jones, qu'il va falloir que je voie d'urgence parce que là c'est littéralement plus possible que je vive sans, et aussi sur Mark Walhberg et plus généralement sur Phénomènes qui sort mercredi et que je vais me pendre avec mon intestin grêle si jamais je ne vais pas le voir. Mon Dieu mais que dois-je faire ??

Pause. Je prie.
Cher Dieu, s'il te plaît, accorde-moi, si tu veux bien, dans ta grande miséricorde, la force de bien réviser mes examens, puisque j'ai bien travaillé cette année et que je mérite, peut-être, de les réussir. Mais aussi s'il te plaît, Dieu tout puissant, laisse moi juste assez de temps pour aller deux fois au cinéma pour voir les deux films sus-nommés. Et s'il te plaît, exerce ton pouvoir sur le cinéma de Marmande pour qu'il diffuse en VO et non pas en VF avec les doublage pourris qu'on connaît à le VF et qui ne sont, bien évidemment, pas de ta faute mais de celle des vilains hommes qui ne savant pas utiliser à bien le libre-arbitre que tu leur a si courageusement octroyé. A part ça, j'espère que tu vas bien, et puis je te dis bonne continuation.

Brref.

J'ai rien à dire.
Et pourtant j'ai réussi à vous baratiner pendant... fiou... bien quarante lignes.

5.31.2008

Monomaniac girl

Soyons honnêtes pour une fois. J'ai un gros trou dans ma tête. Dans mon cerveau. Parce qu'il paraît que la douleur elle n'est pas dans la dent, mais ailleurs, dans un truc aussi compliqué que visqueux et dégueulasse.
Pierre il nous supplie de ne pas partir, mais moi je dis au contraire, partons. Enfin bon, genre moi je vais partir quoi. Moi j'ai dit que j'irais dans le moule alors j'irais dans le moule. Et dans quatre ans je voterai Nicolas Sarkozy et j'aurais plus d'utopies, et après je donnerai des méthodes de travail que mes élèves ne suivront pas. Mais vous, partez. Pas trop loin quand même, mais partez loin de ces boulets qui vous empêchent d'avancer, ne gardez que le meilleur et effacez le reste. Rayez les de votre vie. Repartez à zéro je vous en supplie.
J'ai pas à le faire d'un autre côté. C'est pas ma vie, en aucun cas je ne dois donnez que les conseils qui m'aideront à aller mieux. Mais que c'est facile d'être égoïste putain. Et que c'est bon. Si je veux que vous alliez bien c'est pour ne pas souffrir de vous voir aller mal. C'est un truc qu'on a vu dans un cours de philo mais je ne m'en souviens plus. J'arrive pas à oublier ce qu'il y a de mauvais parfois. Parfois le trou de mon cerveau se comble avec des trucs vieux comme le monde, que je ressasse depuis des années malgré le fait que je sache si bien que ça ne mènera nulle part. Ne suivez pas mon exemple, et même si je ne saurai jamais ce qui se passe, même si vois demeurerez à jamais avec une part de mystère je veux pourvoir me dire que tout peut s'effondrer autour de moi parce que je vois dans vos yeux que tout est léger, que tout va bien, que rien ne compte.
C'est si facile en fait de faire croire que ça va. C'est si facile de mentir. Ça l'est beaucoup moins d'oser vous regarder en face et de vous dire les choses. Surtout quand on ne sait pas soi-même ce qui cloche. Pourtant j'aimerais bien savoir pourquoi certaines chansons de Dionysos me donnent tellement envie de pleurer. Ça c'est une question fichtrement intéressante.
J'aime bien jouer avec mes Playmob-heil parce que je contrôle tout d'eux. Leurs vies, leurs agissements, leurs sentiments, jusqu'à la couleur de leurs cheveux. Si j'arrivais à me gérer comme je les gère eux ça serait ben pratique.
C'est bien beau tout ça mais ça a servi à quoi ? Je l'ai déjà dit mille fois et ça passe pas. Allez, on va dire que dans 25 jours, tout ça c'est terminé. Du passé je ferai table rase comme on dit. Et la vie reprendra son cours.

Et je passerai ENFIN en conduite accompagnée parce que bon, merde quoi hein.

J'ai plus mal au cul au fait. :B

5.24.2008

Oni in your face fucking white ass.

FORZA BOSNIA !

Aber FORZA SEBASTIEN !

Zeus il a pété un câble cet aprem, sans déconner ma maison était quasiment inondée à cause de la flotte. Je me suis fait mal à un muscle du cul en sortant avec ma mère armées de seaux pour essayer de vider l'eau de la rigole qui entoure cette merveilleuse bâtisse où je réside. J'ai défendu ma terre à la force de mes bras. Et de mon cul.

Toulouse a perdu la Coupe d'Europe. Voilà quoi.

They try to find the milky way.

Je termine les cours vendredi. Je réalise pas du tout. Je réalise pas que les 4 et 5 et passe mes oraux. Je réalise pas que l'an prochain je suis en prépa et qu'on va toutes être séparées. Enfin toutes, je me comprends. Les deux plus liées vont l'être encore plus du fait qu'elles seront sans doute dans la même ville. Oui parce que moi j'ai pas trop de doute en fait. J'espère pas me planter quand même parce que j'aurais sacrément mauvaise conscience mais je crois avoir raison. J'ai un peur cette crainte qu'on soit prises par la paresse et que l'an prochain nos efforts pour nous voir s'affaiblissent. J'ai vraiment envie de manger avec toi parfois le samedi midi. Enfin bref, connaissant les fréquentations de ce blog, je vais éviter d'en rajouter parce que je crois qu'on a toutes l'esprit suffisamment plein de trucs stressants pour l'instant sans que j'ai besoin d'en remettre une couche.

TOM HANKS BG !!

DANIEL CRAIG BG !!

HASHASSON FORD BG !!

(Cédric BG...)

5.17.2008

Tecktonik in Marmande City

Aujourd'hui j'ai été jeune. Je suis sortie en ville avec mon amie Lucile. Lucile je t'aime. Ça c'est dit. Je suis gavasse fière parce que cette fière est douée. On a fêté son permis, dignement obtenu hier. J'ai bu de l'alcool pour fêter ça. A 17h.

Au fait, j'abandonne, c'est fini. Plus la peine de lutter vous avez pénétré mon esprit et reforgé mes sensations. Je viens de quitter la télévisions après avoir regardé pendant deux heures et demi Casino Royale. C'était gavasse bine.

°_°'

Daniel Craig est beau. OH NON MON DIEU.
OH MON DIEU.
L'an dernier je disais pas ça et voilà. Bon, c'est aussi parce qu'il a ce quelque chose d'animal et de puissant que j'aime tout particulièrement chez un homme, ce qui fait que je m'aime plus que nécessaire quand je suis Dimitri, surtout sur le dessin de Marine mais quand même. En plus il joue au poker, et moi je kiffe le poker. En plus il a une bagnole de dingue, et moi j'aime les bagnoles. Il est musclé, et moi, j'aime les muscles (*z*). Putain, Eva Green aussi elle est belle. Fiou. Enfin sinon je fais un constat alarmant sur ma vie, c'est que j'ai du rater de très grands moments en n'ayant jamais vu d'autres James Bond.
Ian Fleming, merci.

Merde alors, c'est quand même fou que des gouines connes néo nazies aient un tel impact sur ma personne. Gros sbire de merde totalement influençable. Mon être entier est dévoué à la tâche de laver le cerveau d'autrui dans le but que des personnes plus influentes le remplisse de ce qui est bon, le KD. Moi de mon côté, on me dit marche, je marche, on me dit signe la feuille où tu vois marqué "Parents (si élève mineur)" et moi je signe même si je suis mineure.

Dodo.

5.12.2008

Salut Victoire.

Dis bonjour à ton ami Menguy.
- Bonjour.

Très bien, très bien.
Je retouche un peu cet article parce que hier j'étais pas très constructive d'autant que je travaillais dur à capter des images de la belle Tatiana dans toutes les situations de vie de son environnement naturel.
Notre intimité étant ce qu'elle est, même si peut-être elle est surveillée par Guy mon beau père dont j'ai déjà parlé (ouh le vilain è_é), je ne vous montrerai pas les merveilleuses photos trop porn trash d'hier soir. AHA. Dans votre tronche.

Vous avez quand même droit à mon superbe, sublimissime montage où nous voyons la si mignonne petite fille qui a eu un bébé à cinq ans. Oui, elle est sud-américaine. Oui, il se pourrait qu'on ait retrouvé le docteur Mengele en la personne de son DOKTEUR.

Révélation : j'aime bien la musique de stériles.
Moi j'appelle ça le Rock Slim. Pour certains le mot Rock ça serait peut-être trop mais d'un autre côté si l'on pose que la Pop, c'est Gérald de Palmas, ça serait pas sympa de dire que ces gens susnommés font aussi de la Pop.
J'aime bien les Lumières du Rasoir, j'aime bien les Wombats même si, étonnamment, ils ne portent pas de slim. En fait il y en a plein des comme ça que j'aime bien. Il y a un truc que j'ai remarqué par contre, c'est très drôle. Bon ben c'est peut-être pas drôle pour vous mais pour moi si. J'ai remarqué que en fait les petits français qui font du rock ils s'inspirent vachement des groupes anglais qui sont par définition meilleurs. Ils leurs reprennent tout, jusqu'au style vestimentaire. D'où le slim. Sauf que les rockeurs anglais ils portent pas de slims.

Vérification de dernière minutes : Est ce que Pete Doherty porte des slims ?
Non, Pete Doherty ne porte pas de slims.

Après cette intense réflexion essentielle à nos pâles vies insignifiantes, je repense aux heureux évènements de la nuit d'hier. J'ai pas encore retrouvé mes photos pornos de moi que j'ai faites de moi. Mais je crois que je sais où elles sont. D'un autre côté j'ai pas cherché alors... BON TG MAINTENANT ON A COMPRIS.

Ce midi j'ai mangé des frites. Mais c'est parce qu'hier midi ma mère m'a psychologiquement torturée en me faisant ingérer au choix encore des épinards ou du choux fleur. A choisir, j'aurais préféré autre chose. MAIS, 5 fruits et légumes par jours alors bon.

Je crois que je vais encore rien foutre cette semaine. Que ça va être bien. Faut que je pense à demander à mon père le chargeur de l'appareil photo. Faut bien que j'ai des armes pour la prochaine fois où Cloclo n'arrivera pas à dormir.
Oh, mais si voyons, JE VAIS CONDUIRE.

Terreur dans les chaumières.

Pour terminer, je vous prierai de saluer mon génie artistique qui s'exprime sous la forme de mes deux merveilleux montages en postant des commentaires sur les articles correspondants.

LACH T COUMZ.