1.10.2009

LUCY SARAH BARCELONA & CO

C'est la nouvelle année.
C'est cliché de souhaiter la bonne année sur mon blougue ?
Bonne année !

Je déprimais beaucoup le semaine dernière, et je crois que cette rentrée a été objectivement la pire que j'aie jamais connu. Mais en fait, quand on se relance, quand la machine repart, on se rend compte qu'elle était juste un peu rouillée et que ça ne va pas si mal que ça. Et puis l'appréhension du concours blanc est passée désormais, et je n'avais pas tant à m'inquiéter. C'est loin d'être génial, certes, mais c'est pas catastrophique du tout non plus, ce qui est somme toute fort rassurant sachant que j'ai envisagé pendant les vacances de partir et de ne jamais revenir parce que rien ne me retenait là-bas et que je n'étais pas heureuse. Je n'avais même pas envie de retrouver mes amis. Je n'avais pas particulièrement envie de les voir, de retrouver ma chambre d'internat non plus, et encore moins d'évoluer dans le froid glacial de Bordeaux, dans ce lycée où les gens que j'aimais sont partis, dans une foule de cinquante élèves dont je n'ai envie de connaître qu'une quinzaine et qu'on me reproche de n'avoir rien à faire des autres.
Finalement, c'était bien de rentrer, ça m'a fait plaisir de les revoir. J'ai réalisé que j'ai beaucoup grandi cette année, mais aussi que j'ai beaucoup appris à me remettre en question, même si c'est rarement très agréable.
De plus, ça y est, j'ai mon bac, c'est officiel, je vais pouvoir l'accrocher au mur dans un cadre doré puisque c'est sûrement la seule chose que je réussirai dans ma vie. En fait c'est faux, je réussirai aussi mon année d'hypokhâgne. De là à savoir si je passerai en khâgne, si j'aurai mon équivalence L2, si j'aurai ma licence, si j'aurais mon CAPES qui n'existera d'ailleurs plus, si j'aurai mon agreg, ce qui paraît douteux, si je pourrai aller enseigner en terre anglophone, rien n'est moins sûr. Mais je ne perds pas espoir. Jean-Pierre le tombeur, mon prof de grec, a dit que quand on a fait deux ans de prépa en Lettres Classiques, on ne peut pas connaître l'échec. Ça remonte le moral. Et puis il a des preuves alors je suis tentée de le croire.
J'espère qu'on va pouvoir aller à Garorock. J'espère que le Concours Blanc ne nous pourrira pas encore plus la vie que par essence en nous obligeant à dormir et à travailler pendant que 40 000 personnes seront en train de chanter, de boire, et de consommer de la drogue sans nous à dix kilomètres de chez moi. Mais ce qui me tient le plus à coeur, ce serait qu'on parte tous ensemble à Barcelone à l'Ascension. Ça, ça serait vraiment génial. Une super virée étudiante bien clichée, à faire la fête et à dormir dans des auberges de jeunesse. En plus, je perfectionnerai mon espagnol, qui n'est définitivement pas si piètre que cela.

BONUS EXCLUSIF : les notes de mon Concours Blanc
Philo : 7
Histoire : 11
Géo : 10
Français : 7.5 (tadam !)
Latin : 10.5
Grec : 9
Anglais : 13 (vive moi putain !)
Allemand : 10.5 (et dire que c'est la meilleure note, ça craint)

2 commentaires:

Vineyard Gull a dit…

ah bah, c'est pas la mort tes notes : ) c'est bien, je suis contente pour toa : D

et aussi je suis jalouse XD jalouse que t'ai une vie de djeune et pas moi D ;

moi aussi je veux aller a garorock.
et moi aussi je veux partir loin d'ici Y_Y

Anonyme a dit…

oooh dear, CHOCOLATE COLOR <3<3<3<3 very beautiful new style.