6.28.2008

Bite de loup.

YA BON BANANIA

YA BON Toulouse qui gagne le championnat de France de rugby.
YA BON le leerdamer qui déchire sa mère en short.
YA BON mon chat demain.


Par contre, j'arrête pas de me faire plumer au Monopoly j'en ai un peu marre.
Marre d'être plumés ?
Et j'en ai marre de pas pouvoir me défendre quand on me fait des chatouilles sédéguelassépicéinjustdaborvoilà.

Je voulais dire que en fait le titre c'est parce que mon frère a cru mon de traduire en français (évidemment pas en turc neuneu) le nom d'un producteur américain de séries télé, Dick Wolf le bien nommé.
Si vous ne riez pas je ne vous en voudrais pas pour autant.

John David. Non mais John David quoi. Moi je dis que son secret c'est qu'il a un micro-pénis.
Par contre j'aime bien Alexandra la Princesse du Luxembourg, parce qu'elle rigole tout le temps pour tout et pour rien, comme moi quand on me dit "banane".
AHA.
YA BON BANANIA.

Comique de répétition : première.

J'en ai marre de la vie des moustiques. Surtout quand on dénombre environ 35 piqûres sur l'ensemble de mon corps svelte et éminemment désirable. Et désiré !

Je crois quand j'ai pensé à la rédaction de cet article la nuit dernière j'avais des intentions louables et de fort bonnes idées. Et en fait. Non.
Mais tout n'est pas perdu. J'AI PERDU LA BATAILLE MAIS PAS LA GUERRE !
Mais tu vas la fermer ta gueule ? Merci.
Peut-être reviendrais-je avec des intentions louables et de fort bonnes idées pour effacer ici l'absence douloureuse d'intentions louables et de fort bonnes idées.

Comique de répétition : deuxième.

Bon je vais aller me coucher parce que là c'estunpeucompliquédenepasinsinuerlalassitudeenvousmêmesivousmaimeztrèsfortmêmequandjedisdesconneriesetencore.

Pour finir, je voulais juste ajouter que, sur blogger, quand au lieu d'écrire "sentiments" tu écris "entimenst" le correcteur orthographique propose "antinazi". Voilà.

C'EST TOUT. POUR LE MOMENT.

6.27.2008

Summer seems to run its course

J'aime pas avoir l'impression que les gens qui m'entourent sont faux quant à leurs sentiments, qu'ils feignent la joie pour ne pas heurter la sensibilité des autres. Je déteste l'impression que c'est de croire pendant quelques temps que les gens qu'on aime vont bien, et, dès qu'on se retrouve loin, voir leur tristesse exploser.
Je croyais qu'en trois ans on avait réussi à créer des liens suffisamment forts pour pouvoir parler des choses. Pas sans gêne, pas sans honte, pas sans retenue, évidemment, je ne suis pas si naïve, et je suis consciente qu'il y a des sentiments qui, même s'ils ne sont sans doute pas adéquats, sont difficiles à réprimer, et je suis également consciente que toute raison pose des limites à ce qui doit être dit ou pas en fonction des personnes. Ce qui me rend malheureuse, c'est de vous regarder et de vous voir malheureuse. Je ne suis pas malheureuse par des actes, des paroles, ou des attitudes à mon égard. A moins que l'on considère le silence comme une attitude. Je ne condamne pas le silence car je sais qu'il est parfois nécessaire et inévitable. Mais ce qui est ardu à concevoir, c'est d'assister dans une situation de totale impuissance à un malheur qui se refuse à nous. J'en demande certainement trop. Je ne demande pas qu'on me dise tout, loin de là, puisque ce serait d'une grave hypocrisie, considérant que moi je ne dirais jamais tout. Mais je demande juste des pistes. Je ne peux pas faire abstraction de cette lueur au fond des yeux que je fixe. Je suis obligée de la voir parce que je ne peux m'empêcher d'être attachée à vous. Et je peine de plus en plus à supporter la vision d'un membre qui s'arrache à moi alors que je suis paralysée par l'ignorance.

J'aime pas quand ma grand-mère écrit une carte postale à ma mère en l'affublant de son nom de jeune-fille sous prétexte qu'elle et son fils ne sont plus liés par les liens sacrés du mariage.

Ce qui m'embête, c'est de me dire qu'on a vécu tant de choses super ensemble et qu'on a même prévu de continuer, enfin oui (j'avais écrit "joui" *o*), il me semble qu'une semaine à Paris c'est quand même un épisode heureux, mais que je ressens quand même une pointe d'amertume sans savoir de quoi il s'agit. C'est toujours le problème de la distance. On peut pas être ensemble tout le temps.

C'est presque à se rendre coupable d'aller bien. J'aimerais arriver à un jour où on pourra être heureux, sans avoir l'arrière pensée de gens qu'on aime qui vont moins bien que nous. Le communisme du bonheur. Quel concept merveilleux mais par essence défiant la raison. J'aimerais bien, en vrai, vivre sans retenue, sans penser que, par décence, il vaudrait mieux que je masque cette partie de joie exubérante qui pourrait enfoncer d'autres dans des sentiments plus mitigés.
Mais d'un autre côté, ce serait extraordinairement égoïste d'exiger d'autrui qu'il soit heureux pour mon propre bonheur. Cela reviendrait à demander également aux autres de masquer leur détresse pour me rendre la vie plus supportable. Au contraire, même si ça m'est douloureux, je sais que les maux doivent être exprimés, et c'est ce que je fais dans une moindre mesure. Il faut, je crois, éviter l'accumulation de mauvaises ondes et laisser éclater la vérité de ses sentiments pour soulager son âme mais cependant, si on ne peut espérer régler les problèmes seul, alors peut-être faudrait-il recourir à une aide extérieure.
A prendre du recul, je me rends compte à quel point je manie aisément ma fabuleuse prose pour donner des conseils que moi-même j'ai du mal à suivre. C'est très beau ce que je dis, tout plein de bons sentiments, mais le savant lieu commun "c'est plus facile à dire qu'à faire" trouve ici un sens tout particulier.
Comment puis-je savoir si les soucis n'ont pas été déjà partagés ? En réalité je le sais. Et ça n'est pas forcément pour me rassurer. J'ai l'impression d'être en fait excessivement plus pudique, et de ne dévoiler ma réalité que par l'intermédiaire de mails qui sont infiniment plus privés et que je peux adresser à la personne de mon choix. Mais en ce sens, les autres pourraient avoir la même réflexion que moi et se dire : "Mais pourquoi elle ne me dit pas de quoi il s'agit ? Je pourrais peut-être l'aider...". En fait c'est ça, je me berce d'illusions en me disant qu'on pourrait me dire les choses à moi aussi, puisque j'établis le même schéma en ne me confiant généralement à qu'une seule personne.
Même pas mon amie d'enfance.
Même pas ma meilleure amie.
Même pas mon meilleur ami puisque j'ai pas de meilleur ami. A moins que... Si. J'ai Gabriel. Et je suis somme toute plus que satisfaite et heureuse que ce soit lui plutôt qu'un autre.

Tout ça pour dire que ce soir commence la saison 2 de Secret Story.

6.21.2008

Is it summer in my heart ?

I mean... Yes.

Semaine riche en émotions, s'il en est.

Comme les je sais pas combien de milliers de jeunes dans le même cas que moi et qui n'avaient pas un semblant d'intérêt pour moi, j'ai... PASSE LE BACCALAURÉAT !

Génial.

Après avoir expérimenté toutes les manifestations du stress, allant de la barre transversale qui élit domicile en plein milieu de l'estomac aux tremblements, en passant par l'envie de vomir et la tête qui se vide de son précieux savoir imaginaire à chaque respiration, on peut dire que c'est fini.

Ça a été euh.. je sais pas exactement comment définir cette partie de ma vie. J'hésite entre un sentiment de réussite globale et de sales doutes vicieux sur dans l'ordre : ma splendide dissertation sur le sujet que je méprise le plus de la philosophie (ou pas) le Vivant, mon devoir d'Allemand si l'on considère que j'ai failli m'endormir tant mon organisme peinait à résister au lent phénomène de la digestion, mes deux ... trucs de Littérature qui me paraissent comme ça disons, passables mais qui sont peut-être marqués du sceau du génie qui sait, et puis aussi mon Anglais où je suis partie toute seule comme une grande dans mon petit délire pour l'expression et que les gens ils comprennent pas pourquoi j'ai envie d'aller à Jérusalem.
"Mais y a plein de bombes"
MAIS JUSTEMENT. Mon trip SM s'exerce à mort quand j'ai envie d'aller faire exploser ma chair libidineuse dans des tirs de rocket. Mais comment ne comprennet-ils pas ça ?
Oh... les pauvres.

Les gens aussi ils sont définitivement pas à la sphère de l'humour.
"C'est qui déjà le président de la Bolivie ?"
Moment de flottement.
Moi, pleine de mon humour légendaire : "Le docteur Mengele."
Rires.
Pause.
"C'est qui le docteur Mengele ?"
...
C'est rien laisse tomber.

Maintenant, c'est presque fini. Reste mon merveilleux oral d'Anglais renforcé.
Il faut que je m'entraîne.
Parlons Anglais voulez-vous.

So, I have so hâte to go to the party in Ninon house because I will see all my friends and I am so very happy in my heart. I am not absolutely sad when I am not with these girls but I just miss them and want to see them again. MARVELLOUS, I think I am ready to speak english for half an hour about a book ad a mother fucking document which doesn't do clik clok ding dong. So sad for him. It. Fuck.

C'est bizarre parce que je sens comme une sorte de lassitude. J'ai révisé pendant une semaine, puis planché pendant une semaine, là lundi je fais quelque chose, puis mercredi j'ai mon oral, puis jusqu'à dimanche j'ai mon frérot chez moi, puis le 1er je fais quelque chose, puis le 5 et le 6. Mais ça fait plein de petites joies entrecoupées de gros riens. En plus il faudrait, un jour, que je prenne de nouvelles heures de conduite, histoire que mes parents n'aient pas dépensé 1150 € pour le simple plaisir d'enrichir une auto-école. Il va falloir que je fasse plein de trucs en peu de temps et ça me... fatigue. Parce qu'en plus il fait chaud. Et que ma piscine hurle de désespoir en me voyant passer et que moi je vais pas dans elle parce qu'il n'y a personne pour m'y accompagner. So sad.

C'est loin lundi merde. Et alors les autres jours c'est encore pluuuus loin. J'ai envie d'être le 8 juillet. Grave.

J'ai envie de voir mes amis. MAINTENANT.

Post Scriptum pas du tout écrit après mais bon :
Vendredi ----> Secret Story saison 2. /:=)

6.11.2008

oh Bo

Benjamin il a pas gagné la Nouvelle Star. Qu'est ce qui se passe dans le monde ? Tout fout l'camp. Pour la peine j'en parle pas.

Je voulais dire en fait que ça me déprime un peu de me dire que je suis une méga feignasse, surtout quand je lis que Marine elle s'est levée à 7h ce matin alors que moi je suis sortie de mon lit à 10h30 et que j'estimais déjà que c'était tôt pour moi. D'autant que je suis incapable de bosser le matin.

Vous voulez une nouvelle géniale, vous, futurs gens à l'université, qui va vous réjouir et vous faire vous dire que vous avez fait le bon choix ?
Ma rentrée, c'est le 2 Septembre.
Le 2 Septembre.
LE 2 SEPTEMBRE.

...

Plaignez-moi pitié.

Je suis aussi venue pour rassurer Tatiana que mon appétit sexuel est toujours aussi vif et qu'il s'exacerbe au fil des jours qui passent sans sa présence auprès de mon corps. Ma peau est tendue et mon être tout entier frissonne quand je me dis que j'ai pas eu de photo de toi aujourd'hui.
Mon appétit sexuel il est aussi largement excité (et je choisis ce mot parce que c'est celui que tout linguiste emploierait, et pour aucune autre raison bien sûr) parce que j'ai... j'ai regardé Grey's Anatomy. Oui je sais ça craint mais bon j'ai déjà dit ça l'an dernier à peu près à la même époque et j'avais reçu des manifestations de soutien, de la part de mon chef notamment, alors bon voilà. Pourquoi est-ce que ça marche aussi bien cette série. bon c'est vrai les personnages sont attachants et ils n'ont pas choisi les mecs les plus moches. Hein. Non. Non c'est clair que c'est pas du tout les plus moches. Nan nan nan. Mais bon, j'aurais cru un instant échapper à cette spirale qui fait que je ne peux pas m'empêcher de me coucher à 2h du matin pour regarder ça, mais non.

J'ai envie de dire... TANT PIS.

Et même que comme Marine elle est d'accord avec moi, je vais m'acheter les DVD.
Un jour.
Quand j'aurais des sous.

6.08.2008

Sans nos marins, t'es rien que d'l'eau...

Très bien, très bien...

Il va désormais falloir que je m'y mette. A bosser. Parce que bon, c'était bien joli mes oraux et pis tout ça mais maintenant il y a le bac, le vrai.
IL EST LA.
IL ARRIVE.
IL EST DÉJÀ PARMI NOUS.

Putain j'ai les doigts gelés j'ai l'impression d'écrire, ou plutôt de martyriser mon clavier avec des bâtons de colle à la place des doigts. C'est pas pratique.

Je suis assez contente en ce moment. Enfin depuis Vendredi surtout. Parce que bon, les cours c'est fini, on ne va plus voir Oni, ni Martine, ni Brioche Pasquier. C'est soulageant. D'un autre côté on va plus voir Jean-Pierre ni Phiphi mais bon. Je me rassure en me disant que moi je vais encore pouvoir les entrevoir l'an prochain et que j'entretiendrai leur souvenir dans l'esprit de mes amies. Je suis contente que cette année se termine parce qu'elle n'a pas toujours été joyeuse et que bon, comme on est tous, toutes sur la voie de la réussite, ça va. C'est peut-être un grand mot ce que je dis mais bon j'y crois. J'y crois comme j'y croyais viscéralement quand je disais que tu serai prise en MANAA à Angoulême, et à ce propos je suis bien contente de ne pas m'être plantée. Ouais. Et puis je sais que je vous aime, et ce genre de certitude, c'est toujours bon à avoir. Et ce qui est bon, encore meilleur que le reste, c'est l'assurance donnée par les autres que c'est réciproque.

Casse-toi le moucheron.

Ça m'a fendu le coeur d'avoir à démonter le mur de la honte. Je crois très sincèrement que c'était le plus beau mur de ces trois années à l'internat. Même le temple à Clo-Clo-Pon ne l'égale pas, et ce n'est pas peu dire. J'ai finalement gravé mon empreinte dans le sommier de mon lit. Je me demande si quelqu'un le verra un jour.

Au fait, non, this isn't the end. I don't want to erase this part of my past and of my memories. It's the best part of my former life and I'm going to keep it even if I have to fight with a computer if one day it doesn't manage to connect MSN. Fuck nasty computer. The KD is going to survive at least in my heart and its spirit won't disappear of Camille Jullian.

J'ai le numéro de portable d'Hector. Tu le crois ça ?

Uncle Sam a repris sa place au dessus de mon radiateur. Il va peut-être apaiser mon sommeil qui est globalement assez agité ces temps-ci si l'on considère que ça fait déjà deux fois que je rêve que mon père m'engueule et que, particulièrement, la nuit dernière, c'était parce qu'il me disait que j'avais pas mis de ceinture avec mon pantalon vert. Il doit vraiment y avoir un problème avec mes pantalons. Je devrais me faire psychanalyser.

Il faut absolument que je fasse un choix crucial pour ma vie future. Dois-je réviser consciencieusement mon cher Baccalauréat ou dois-je passer mon temps, si précieux soit-il, à fantasmer ma race sur Indiana Jones, qu'il va falloir que je voie d'urgence parce que là c'est littéralement plus possible que je vive sans, et aussi sur Mark Walhberg et plus généralement sur Phénomènes qui sort mercredi et que je vais me pendre avec mon intestin grêle si jamais je ne vais pas le voir. Mon Dieu mais que dois-je faire ??

Pause. Je prie.
Cher Dieu, s'il te plaît, accorde-moi, si tu veux bien, dans ta grande miséricorde, la force de bien réviser mes examens, puisque j'ai bien travaillé cette année et que je mérite, peut-être, de les réussir. Mais aussi s'il te plaît, Dieu tout puissant, laisse moi juste assez de temps pour aller deux fois au cinéma pour voir les deux films sus-nommés. Et s'il te plaît, exerce ton pouvoir sur le cinéma de Marmande pour qu'il diffuse en VO et non pas en VF avec les doublage pourris qu'on connaît à le VF et qui ne sont, bien évidemment, pas de ta faute mais de celle des vilains hommes qui ne savant pas utiliser à bien le libre-arbitre que tu leur a si courageusement octroyé. A part ça, j'espère que tu vas bien, et puis je te dis bonne continuation.

Brref.

J'ai rien à dire.
Et pourtant j'ai réussi à vous baratiner pendant... fiou... bien quarante lignes.