7.30.2007

I found out Bernie !

J'en frissonne encore.
Je suis allée à un mariage samedi. Ils sont beaux, ils sont jeunes, ils n'ont rien à envier à personne. Je vais éviter de revenir sur mes déboires sentimentaux puisque vous n'en avez cure et aussi parce que c'est assez compliqué pour moi comme ça.
Quand on se marie, on engage beaucoup de choses : des frais, des sentiments...
Il faut faire des choix. Qui inviter. Comment faire le plan de table pour que personne ne soit lésé. Tout ça, il n'y a que ceux qui organisent qui s'en soucient. Tout le monde s'en fout en dehors d'eux.
Mais ce n'est pas de ça que je veux parler.
On a été à l'église. L'église c'est un passage obligé dans de nombreux mariages. Moi même je crois que je ne pourrais pas y échapper si jamais mon frère se marie avec celle qu'il aime.
Je crois que je n'aime pas les églises. Ça me fait pleurer. J'en ai peur. Affreusement peur. J'ai peur de ce qu'elles représentent. J'ai peur des gens qui les habitent, de leurs esprits, de leurs morts, de leurs douleurs, de leurs prières, et de tout ce qu'il peut y avoir d'immatériel qui anime les gens qui s'y rendent.
J'ai peut qu'ils deviennent fous.
En règle générale pourtant, je les apprécie ces églises, elles sont belles, majestueuses, imposantes. Et leur silence. Elles me calment, me reposent, pour peu qu'il n'y ait pas trop de monde à l'intérieur et que ces visiteurs respectent le lieu. Mais je hais les églises lorsqu'elles servent formellement. Enfin formellement, c'est un bien grand mot.
Je ne comprends pas assez les chrétiens pour apprécier leur religion. Elle me fait tellement peur. Elle a engendré tant de guerres, je la ressens si peu tolérante de nos jours qu'elle m'effraie terriblement. A ce mariage, j'ai supporté les prières, les consentements, les lectures des Évangiles, j'ai cru que tout se terminerait vite, comme dans une mise à mort. Mais elle a duré cette mise à mort, elle a pris le reflet d'une lente torture morale, qui ne se ressens sur le plan physique que par les traces de dents sur les lèvres trop longtemps mordues ou par les larmes qui pointent au coins de nos yeux maquillés. Lorsque j'ai cru que tout ce terminerait enfin, le prêtre a dit que nous abordions la seconde partie, tout aussi importante que la première. Ils se sont tous levés comme un seul homme, moi, j'ai du suivre, bien à contre coeur.
Le prêtre a commencé à parler, à lire de sa voix monocorde ce que ce gros livre dicte depuis plus de 2000 ans. Et ils m'ont prise par surprise. Ils n'ont pas dit amen de leurs voix pieuses, non, ils ont chanté de leur voix de crécelle que ce plus personne ne comprend. Ils ont tellement l'air d'y croire parfois. J'ai peur que leur raison s'égare, qu'ils ne prennent les armes et ne tuent tout le monde pour prouver leur foi à ce Dieu dont j'ignore l'existence.
Il m'est pourtant arrivé de lui parler. Existe-t-il ce Dieu dont tout le monde parle ? Aide-t-il vraiment les gens qui prient sa miséricorde. Moi, je ne sais pas s'il m'a jamais écoutée. Les seules fois où je l'ai invoqué, j'avais maladroitement lié mes mains et mon visage était brouillé par les larmes. Je ne sais même plus pourquoi j'ai fait appel à lui autrefois. Je crois, c'est dur à dire vis à vis des croyants qui pourront me lire, que la foi est une forme de lâcheté. Rejeter la faute et la responsabilité de tout ce qu'il peut se passer ici bas sur une personne qui ne s'est jamais montrée. Quoi qu'il se passe de bon ou de mauvais, Dieu en est l'origine et puis, les voix du Seigneur sont impénétrables... Je n'aime pas ce Seigneur là. Je n'aime aucun d'eux. Ils possèdent les gens qui ne peuvent plus croire en rien sauf en eux.
Pourquoi les gens se sentent-ils obligés de croire ? Que viennent faire ce paradis et cet enfer dans nos vie carboniques ?
Je reste terre à terre. je ne peux imaginer leurs croyances. Je les respecte bien sûr. Mais je ne peux dire que je les comprends. Je suis un peu comme Saint Thomas tout compte fait, je ne crois que ce que je vois, ou ce que je touche. Je touche les gens, je me prouve qu'ils existent et qu'ils ne s'évaporeront pas à la moindre escarmouche.
Lorsqu'ils ont commencé à chanter, j'ai senti ma respiration s'accélérer, mes yeux ont commencé à se mouiller, ma poitrine s'est engourdie. J'ai du sortir. J'ai senti les regards des gens se poser derrière moi, ceux qui étaient à la porte et qui ne pouvaient comprendre que je soupire lors d'une telle cérémonie. Je suis allée contre le grillage, j'ai posé la tête sur les bras, j'ai essayé de respirer. Mon souffle était tremblant. Je ne supporte pas cette oppression invisible qui s'abat sur moi à chaque fois. J'aurais pu pleurer mais ça aurait fait couler le noir de mes yeux. J'ai eu quelques minutes pour me reprendre. Tout est rentré dans l'ordre. Mais je sais bien que ça reviendra.


7.27.2007

Le couteau sous la gorge

Je vous explique le titre de cet article.
Gabriel Guy-au-chaud mon ami m'a dit "t'as intérêt à faire un article sur ton blog où tu diras que Artlim'z c'était trop bien et qu'il faudra revenir l'année prochaine.".
Soit.
Artlim'z c'était trop bien, il faudra vraiment que j'y retourne l'année prochaine.
Faire du cinéma avec Jean-Noël... hum...
Bref.
Alors Artlim'z, c'est le festival d'art-cinéma que personne connaît, pas même Google, qui pourtant, connaît tout sur tout, un peur comme Helmut.
Nonobstant, nous on était invité, et on y est allé. Enfin bon, ma maman et moi on y était mais bon les autres hein... J'veux pas jouer la lèche cul du premier rang dans les meetings des Verts mais bon...
Les absents sont toujours tort.
Donc en fait, c'est des gens, qui amènent des oeuvres, ou qui n'en amènent pas, soit parce qu'ils ne se targuent pas de faire de l'art, soit parce qu'ils sont peur de faire de l'ombre aux autres considérant leur immense talent, ce qui est bien évidemment mon cas.
Après, les gens regardent les oeuvres, puis s'asseyent sur des chaises en attendant les retardataires ou l'apéro, c'est selon. Quand on est ami avec Gabriel, on passe sa soirée à écrire des trucs croustillants sur un petit bloc, puis à subir les quolibets parce qu'on est pas un délinquant mais qu'on fait un cadavre exquis, puis après à disserter sur le charme allemand, porté en cette soirée par celui qui s'appelle Théo mais qui s'appelle pas Théo.
Ensuite, on va voir les films, dans une grange qui fait peuuuuuuur, mais pas autant que la mienne quand même, faut pas déconner.
Ah oui d'ailleurs, dorénavant, je pourrait dire partout que j'ai vu le papa de gabou à poil. Ouais.
Mais enfin comme tout le monde hein. En même temps quand on joue Adam c'est difficile d'être dans une autre tenue...
VOILA !

Gabriel, j'attends
Un peu de sentiments

Ah oui, autre chose, si vous voulez aller voir Les 4 Fantastiques et le Surfer d'Argent à partir du 8 Août, ne vous privez pas, il est très bien, je l'ai vu la semaine dernière.
Oui, le téléchargement c'est maâââââl....

7.26.2007

Wiedervereinigung avec des moustaches !

Ça fait maintenant quelques jours que je vous ai promis cet article, même si compte tenu du nombre pas super exorbitant de commentaires que je reçois, je suppute que je n'ai pas beaucoup beaucoup de visiteurs.
Tant pis.
Je sais que cet article fera plaisir à au moins une personne, ce qui est non négligeable.

En ce moment ma pastèque est en train de se noyer chez la Reine, et ça c'est pas cool du tout du tout. Moi je suis pas d'accord, je veux qu'elle rentre au paradis des pastèques. Point barre.
En ce moment, je suis en passe de récupérer la seule personne avec laquelle je peux avoir des conversations pas nettes tard le soir quand les petits enfants sont couchés.
En ce moment, je fais plein de rêves un peu louches, que je m'explique difficilement, un peu comme la place de l'accent qui laisse rêveur notre JPP national.
En ce moment, je projette d'occuper grandement la suite de mes vacances en voyant plein de gens mais que je sais ni quand ni comment.

J'ai bien envie de vous raconter vaguement mes rêves là.
Si ça peut vous rassurer, c'est uniquement parce que mon ordi n'a pas encore achevé de transférer les photos que j'ai expressément promises, donc bon, je meuble quoi.

Alors je vais faire dans l'ordre.

RÊVE NUMÉRO 1 :

J'ai rêvé que j'étais dans les rues de Bordeaux, au crépuscule, avec les filles. D'un coup, un car s'arrête au bord d'un trottoir et une bande de jeunes, haineux naturellement, en sort, armée. A ce moment là je ne suis que spectatrice. Puis soudain je deviens victime de ces énergumènes qui me semble-t-il, sont les jeunes néo-néo américains qui veulent juste tuer tout le monde. Alors nous on essaye de se cacher mais ils sont toujours dans le coin, et on a très peur, on voit des gens qui meurent autour de nous, et moi j'ai peur, j'ai peur pour moi, pour vous, pour Cécile que je vois tout le temps autour de moi. On tente de se cacher, à terre, derrière des arbres qui bordent la clôture d'une maison, mais ils finissent par arriver. Après une fille de ma classe de seconde me confirme qu'elle habite près du lieu où nous nous trouvons mais quand je lui propose de nous cacher là bas elle répond que ça ne fait pas partie des règles du jeu. Alors voilà, ils voulaient nous tuer, et après on se réfugiait au lieu de départ, un sorte de bâtiment de bureaux mais dont des locaux étaient vide, et on mangeait des frites, et hop je me suis éveillée puis me suis empressée de me lever pour oublier tout ça. J'y ai pensé toute la journée.

RÊVE NUMÉRO 2 :

Alors là il me semble que j'étais en vacances, ah oui, j'étais genre au Japon, dans un centre commercial où il y avait des milliards de magasins Hello Kitty et des milliards de magasins de bonbons. J'étais avec mon frère et sa dulcinée. Avec nous, il y avait plein de gens, ça devait être un voyage organisé je présume. Parmi ces gens, il y en avait un que l'on appelait Fred le Normand je crois. C'était un gros mec sympa, en vacances avec un ami à lui. Soudain, mon frère me demandait de prendre l'appareil du Normand, et moi, en grosse soumise de la life, j'obéissais. Sauf que le Normand après il se mettait à me courser pour récupérer son appareil, et son pote aussi il me poursuivait. D'un seul coup, on se retrouvait au beau milieu de la jungle, près de temples mayas, et moi je continuais à courir, et à ma grande surprise, ils ne me rattrapaient pas. Ensuite, on se retrouvait sur des dunes de sables, puis sur les cultures en étages, comme dans les montagnes. Immanquablement le Normand finissait par me sauter dessus, et là, c'est la fin.

RÊVE NUMÉRO 3 :

Je fais le Tour de France, ce qui bientôt ne fera plus partie du domaine du fantasme vu que tout le monde se dope et que quand le Tour sera enfin propre, même mon père pourra envisager un podium. Mais là n'est pas la question. Donc je fais le Tour de France, et pour une raison parfaitement mystérieuse, d'un seul coup, il fait nuit, on est deux, et on est à Lyon, et on roule on roule. A un moment je suis toujours sur le vélo mais j'ai l'impression que je cours plus que je ne pédale. Ensuite on est à Lens, et c'est comme si on avait été téléportés dans un jeu vidéo. On a des missions à accomplir, et on peut ramasser des sous dans des grosses bourses en cuir. Puis, comme dans chaque jeu vidéo, arrive le moment fatidique du combat, et on meurt.

RÊVE NUMÉRO 4 :

Là, je dois vous avouer que je crois sincèrement que quelques films ont une très très très mauvaise influence sur moi. D'abord, le rêve numéro 1, je sais parfaitement bien d'où il vient, c'est la faute de Leslie qui a voulu qu'on regarde American History X, et voilà le résultat.
Le rêve numéro 4, c'est ma faute à moi toute seule. C'est moi qui voulais regarder Les Filles du Botaniste. C'est un film chinois où il y a deux filles qui sont amoureuses l'une de l'autre, ce qui est super super choquant, OUI ON SAIT !
Donc, j'ai rêvé que j'étais dans le petit stade de merde de Marmande, et qu'il y avait un match Stade Français vs Stade Toulousain. Très étonnement, il y avait beaucoup plus de supporters de Paris que de Toulouse (je dis surprenant étant donné notre situation géographique, pas parce que je suis une grosse chauvine, enfin pas seulement), et aussi il y avait Fabien Galtié qui me disait "Ah bon ! T'es pas pour Paris ?".
Ben non.
De plus, à mes côtés, il y avait ma meilleure amie de quand j'avais 7 ans, dans ma première école primaire, et elle avait les cheveux courts, et je crois qu'on était amoureuse. Et voilà.

Maintenant, le résumé super trop cool du séjour à Paris !

-OUAIIIIS

Merci.
Le plus exaltant, et de loin, ça a été le concert du 14 juillet. Non pas que le reste ait été sans relief, mais juste le truc c'est que vous, vous vous en foutez que je sois allée faire les soldes à Bay 2 pendant des heures. Et puis bon, je vais pas vous résumer non plus le film Ari Potté parce que mon copain le chef du monde il le fait mieux que moi. Je vous raconterai bien que l'expo sur le Rock and Roll à la Fondation Cartier (pour l'art contemporain-on-a-pas-trouvé-plus-pompeux-désolés) c'était cool mais je saurais pas être plus explicite que ça donc ça ne présenterait somme toute que peu d'intérêt. Allez, vous aurez quand même un petit truc, mais pas le truc où Elvis il roule une pelle à une inconnue dans une cave, ça je me le garde pour moi. Je pourrais vous raconter aussi que à Auber la ligne 1 ne passe pas et qu'on a pas l'air cons du tout quand il y a une merde sur le RER entre Nation et Vincennes et que nous on veut juste rentrer chez nous. Je pourrais vous raconter mes passionnantes parties de Sims sur l'ordi ou de Zelda sur la Wii. Mais non, vous vous contenterez de mes commentaires particulièrement objectifs sur le concert sur le Champ de Mars.
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Alors lui c'est Popol le vengeur masqué qui tente de nous faire faire des infidélités au meilleur parti politique du monde, j'ai nommé le Kinder Diktat, en nous infligeant des vieux messages de propagande tout à fait obsolètes.



Vous pardonnerez la qualité de la photo. Imaginez juste que mon zoom était au maximum et que je subissais depuis 15 minutes des hurlements à puissance Mach 1 chaque fois que les messieurs sur scène bougeait un cil.


Pour mon ami Bébert :
-GUSTAAAAAAAAAV




Ci-à côté, la preuve irréfutable que Michel Polnareff a un bec.



(juste comme ça au passage, le père de Elie il s'appelle Jacob)



Je terminerai par ceci.

Merci les gens d'avoir supporté cet étalage de vie particulièrement long cette fois-ci.

7.19.2007

Alerte rouge.

Alors là les amis ça va pas du tout du tout.

Normalement en fait ça devrait aller, puisque j'ai passé 10 jours avec mon frère et ma tante, que ça s'est bien passé, que j'ai fait les soldes, que j'ai vu des gens, que je suis allée à Disney, que mon frère et sa dulcinée ont enfin un chez eux, que j'ai vu plein de films. J'ai aussi assisté au concert du Champ de Mars. Par contre j'ai pas eu le temps de tuer mes Sims. Mais c'est pas si grave.

Je devrais aller bien, très bien même.

Mais non.

Vous voulez savoir pourquoi ça va pas ?
Tout d'abord ça va pas parce que je me rends compte en ce moment même qu'il y a quelques siècles j'ai fait la plus grosse erreur de ma vie. J'ai créé l'Amérique. Je vous entends d'ici alors par pitié ne dites rien, fermez la, je ne veux pas vous entendre. Les leçons de morale ou les étalages de science, quand je ne veux pas les entendre, s'il vous plaît, ne vous sentez pas obligés de me les imposer. J'ai ai plus que marre d'entendre toujours dire la même chose concernant ma façon de vivre ou de mener mon existence. Si vous avez raté votre vie ou que vous en prenez le chemin je ne veux pas le savoir, ma vie est ma vie, je veux la créer comme je le souhaite. Je sais que Uncle Sam il est pas né il y a deux cent ans mais pendant la guerre mais je vous en conjure laissez moi dire. Parce que ici, c'est l'endroit où je peux m'exprimer sans voir vos yeux, et Dieu sait à quel point je peux redouter les yeux de ceux qui m'entourent. Je n'ai pas peur de leur jugement, ou du moins, ce n'est pas ce qui me fait le plus peur. Je redoute de voir leurs sentiments à travers leur yeux, je redoute de voir leur yeux me dire qu'ils comprennent, je redoute de me voir dans leur yeux. Je redoute de voir dans leur yeux ce que je ne veux pas savoir être réel. Le problème c'est que là on s'éloigne du sujet. Tout ça c'était pour dire que si des gens on décidé de me faire exister, ce n'est plus la peine maintenant d'essayer de m'enlever ce qu'ils m'ont jadis donné. Tout ça pour dire aussi qu'il faut apprendre à lire entre les lignes, même si parfois c'est dur à supporter parce que c'est répétitif, tout ça pour dire que si je fais des erreurs, c'est parfois parce que j'ai envie de les faire, et parce qu'elle pourront peut-être m'apporter quelque chose.
Pourquoi est-ce que je fais tout un baratin alors qu'au départ vous vouliez juste savoir pour quelle raison je n'aurais pas du créer les Américains.

Parce qu'ils ne savent pas respecter les ordres qu'on leur donne. Ôtez de votre esprit tout notion politico-militaire et imaginez vous que vous êtes une adolescente qui est elle-même la suite d'une jeune pré-adolescente à peine pubère et très sensible aux trucs qui créent une attraction chez les jeunes de son âge. Choses qui, même si elle s'en défend, s'appelle phénomène de masse. Imaginez vous que vous êtes née la même année que le personnage d'Harry Potter et que vous avez grandi en même temps que lui, que vous avez suivi toute son existence parce que vous êtes férue de lecture mais aussi parce que c'est cool.
Imaginez vous que aujourd'hui jeudi 19 juillet vous appreniez qu'une nouvelle cruciale a été dévoilée alors qu'elle n'aurait du l'être que samedi. Imaginez que ça fasse une semaine entière que vous vous travailliez intensivement sur votre moi profond, une sorte de préparation psychologique, pour ne pas faire une crise cardiaque ou pour vous éviter de fuir le monde réel pour vous faire ermite et ne jamais savoir la vérité. Imaginez que dans votre travail sur vous, vous ayez besoin d'encore un jour, un jour et demi, et qu'on ne vous les laisse pas.
Oui, vous avez raison, c'est totalement irrationnel. C'est pour cela que vous allez remonter un tout petit peu plus haut dans le texte et relire cette phrase "imaginez vous que vous êtes une adolescente".
C'est ce qui se passe dans ma tête en cet instant précis. Heureusement, ma maman est quelqu'un de très attentionné, et elle a changé de chaîne, pour mettre Plus Belle la Vie, tout ça dans le but de préserver mon intégrité mentale.

Sur ce sujet je crois que tout est dit. Pour la peine, tant que je ne serais pas calmée, vous n'aurez pas droit à mon interprétation métaphysique du film "Ari Potté iz naute ouike", ni à mes photos exclusives du concert de Tokio Hotel, ni à celles du concert de Michel Popol, ni à mon résumé de mon séjour parisien, ni à l'expression de mon amour de plus profond envers Elvis Presley et Marlon Brando, ni à mon discours sur l'hypocrisie latente pendant le spectacle de Buffalo Bill, ni à toutes ces chose passionnantes que vous mourrez d'envie de découvrir. Que dalle !

Malgré tout, je vais encore m'énerver un petit coup.
Oui parce que je suis très énervée aujourd'hui en fait.
Moi, comme les autres, et oui je l'assume totalement même si je pense qu'après une expérience psychanalytique je ne pourrais toujours pas l'expliquer, je suis accro à Grey's Anatomy, tout ça même si je ne comprends pas le sens de ce titre étant donné que le but de la série n'est pas de faire une description aussi précise qu'une série de blasons du corps de Meredith Grey. Cela étant dit, passons.
Non, je ne peux pas expliquer cette addiction parfaitement irrationnelle à ce méli-mélo d'histoires de coeur. Cependant j'y succombe, bien malgré moi, croyez le.
Pourquoi va-t-elle s'énerver alors ? Hormis le fait qu'elle suit encore la foule et qu'elle n'est pas foutue d'expliciter ce qui se passe dans sa tête, elle aime une série, c'est plutôt bien pour elle. Et puis vous en avez aussi globalement rien à foutre. Mais le problème, c'est que TF One a récemment diffusé les derniers épisodes de la saison 3, que je n'ai pas vu les deux précédentes, et que la 4 sera en tournage à partir du mois d'août, que après ce sont les outre-atlantique qui vont en profiter et que nous on va devoir attendre attendre et encore attendre pour tout savoir de ce qu'il va se passer. Je vais devoir passer le reste de mon été sans savoir. Et ça encore, même si je meurs d'envie de le savoir, j'ai pas envie qu'on me le dise, c'est comme pour l'ami Potté.
Heureusement, la saison 13 de Urgences est là pour moi, et je n'en remercierai jamais assez France 2. Ça c'est la joie de mon été. Avec Gustav et Georg aussi. Mais non, j'ai dit que vous n'aurez rien, vous n'aurez rien. Là, votre langue peut pendre aussi bas que vous le voulez je m'en fous complètement. Vous attendrez. Après Urgences dimanche ça ira peut être mieux.

Ou pas.

7.07.2007

Panam

I leave you for some days.
I leave you for the Eiffel Tower.

But I will be back.

Soon.



7.05.2007

TAN TA TA TAN TA TI TAN TA TA TOUN

Vous savez que des fois je suis gentille et que des fois je suis méchante.

D'un autre côté, si vous ne le saviez pas avant, maintenant, ça vous fait une belle jambe.

Alors là, j'ai envie d'opérer une certaine discrimination à l'égard de ceux qui, pour une raison justifiée ou non, ou tout bêtement parce qu'ils n'étaient pas invités, n'étaient pas présents à LA FÊTE DE JEUNES.



Ci-joint une combinaison de photos imagées qui ne vous feront entrevoir qu'un 10 000ème que notre week-end en pleine semaine...




Léon Zitrone Le Chameau James Dean

Nous avons vécu deux jours de bonheur et d'éternuements.
Savez vous qu'un éternuement engendre une vitesse de 600 km ?
Nous non plus à vrai dire...
Mais nous ne savions pas non plus que Le Chameau était la planète jumelle de la Terre dans le système solaire, nous ne savions pas que René Coty avait eu une importance conséquente dans l'accomplissement de tous les grands évènements du monde, nous ne savions pas que Robert était mort plein de fois et même qu'il avait fait plein d'autres choses cool, nous ne savions pas que Jules César avait pas fait je-sais-plus-quoi-faudra-qu'on-me-le-rappelle, nous ne savions pas que James Dean, Simone Signoret, Alain Delon et Romy Schneider avait fait des choses ensemble (mais on dira pas quoi hein...).

Ces deux jours nous ont permis de nous enrichir intellectuellement mais aussi d'asseoir le fait que je suis un sale capitaliste qui, comme il se doit, non content d'être déjà juif et hippie est en plus carrément vénal et est prêt à récupérer le cadeau qu'il a offert à son/sa fiancé/e s'ils se séparent quelques temps plus tard...

Ces deux jours nous ont permis de faire une apologie du gras en bonne et due forme, même si certaines ont préféré ajouter un zeste d'équilibre en faisant du sport d'appartement ou en mangeant UNE FEUILLE DE SALADE !

Nonobstant, un Risk somme toute avec un intérêt réduit, sauf à la fin, quand la figurine à la banane débarque pour nous niquer la gueule et quand les rouges finissent par dominer le monde entier, comme si on ne s'y attendait pas, un Trivial Poursuit qui nous tient jusqu'à 2h du mat', un Pictionnary étonnamment simple, un Scrupules démasqueur de personnalités perverses, une balade dans les champs pour le plaisir de recevoir les baisers pleins de sensualité de Tatiana la femme en noir mais aussi, et c'est non négligeable, d'essayer de briser les chevilles de Piotr sans même le toucher, un beau bouquet de fleurs des champs qui trône sur un meuble de mon salon, des crêpes, des crêpes et encore des crêpes, mais aussi des bonbons et une quantité gargantuesque de Kinders Bueno, un chien légèrement envahissant, une pâte à cookies qui déchire grave sa mère que même que le four il s'est rebellé mais c'est pas grave parce qu'on a quand même réussi à en venir à bout... Qu'oublie-je ?

PAIRE DE CHAUSSETTES INESIS,
CHAPEAU SHALOM NOIR,
BROSSE A DENTS ROUGE,
T-SHIRT JAUNE AVEC UN BÉBÉ DESSUS,
RECHERCHENT PROPRIÉTAIRES DÉSESPÉRÉMENT.

Ah oui, je vous aime à un point que même moi je sais pas comment ça se dit.
Et vive la "Taie de zèle".
Et puis merde je vous aime quoi...