Tu veux connaître mon numéro de Sécu ?

Je voulais te dire, faut pas être en colère. Être triste je le conçois ça me fait la même impression. Avoir peur aussi un peu, surtout quand je me relis et que je me rends compte que je fais peur moi aussi. Le truc c'est que malgré l'apparence que l'on s'efforce de dégager, quand on se cache derrière un écran d'ordinateur, c'est toujours plus facile et on arrive plus rapidement à dire que qui serait resté bloqué autrement.
Lui, il ne peut pas me laisser indifférente. On en a déjà parlé mille fois et j'aimerais assez qu'il sorte définitivement de ma vie mais c'est plus facile à dire qu'à faire.
Je crois très humblement qu'il faut laisser faire les choses et que les positions que chacune a prise dans le groupe resteront inchangées. Il faut que se parlent celles qui se parlent et que ne se parlent pas aussi intimement qu'on pourrait le souhaiter celles qui le doivent. Je veux dire que... c'est comme ça. J'ai pour ma part appris a tenir mon rôle et à ne pas espérer davantage parce que ça marche comme ça et que comme tu le dis, il y a des trucs, on peut rien faire. C'est chiant et ça fait pas que du bien mais il faut vivre avec.
Depuis le début c'est comme ça de toutes façons. Et ça va, on s'en sort bien. Déjà on est un nombre impair et on se débrouille bien. Je sais que j'ai déjà dit que j'ai toujours eu l'impression involontaire d'être laissée à l'écart, parce que deux couples se sont formés et que je ne fais pas partie de l'un d'eux mais j'ai pris l'habitude. T'es philanthrope c'est pas ta faute, t'es comme ça, c'est ta nature profonde. C'est pour ça qu'on t'aime. Et tu le sais qu'on t'aime. On s'aime toutes même si c'est jamais de la même manière.
Et puis c'est pas parce que blogspot a une propension à attirer les articles tristes qu'on est au bord du suicide. Du moins j'aime à le penser. Du moins je parle pour moi, c'est sûr que non.

Je suis heureuse et fière de vous avoir pour amies.

Promis juré, un article drôle bientôt. Ou pas ^^!