4.13.2009

PLANCHE POURRIE

J'ai pas que des bonnes nouvelles en ce moment.
Je crois que le fait d'être en vacances et toute la pression du Concours Blanc retombe, et là, je craque très facilement. Comme quand j'ai regardé Grey's Anatomy cet après midi ou encore FBI: Portés Disparus ce soir. Faut arrêter d'être bon public comme ça, c'est plus possible. Encore que si, c'est peut-être mieux, ça m'évite de me défouler trop sur autre chose.
Il y a bien quelque chose dont il faudrait que je parle, mais je ne veux pas le faire ici, d'abord parce que ça ne mènerait à rien, ensuite parce que je ne tiens pas à ce que ça soit accessible à tous. Je risquerait d'être cruelle et haineuse, et c'est pas la peine. Actuellement je me soucie peu du mal que ça pourrait faire aux principaux intéressés. Je considère avec plus d'attention le fait que ça pourrait me faire du mal à moi, et puisque je n'ai pas en projet de martyriser ma pauvre santé mentale, je vais m'abstenir.

Pour parler de sujets plus réjouissants, ça y est, je pars en vacances !
Et trois fois !
First time, with my prépa friends !
Second time with my lycée friends, my forever friends I mean, even if it does not mean that I do not hope my prépa friends to be forever friends too...
Last, but not least, with my aunt, in Shakespeare's country, to speak Shakespeare's language !

Sinon ma mère a raté sa vie : elle n'a pas de Rolex.
Triste destinée.

Dans un domaine qui n'a rien à voir, je viens de lire une brochure que maman m'a rapportée de sa dernière consultation chez le gynéco, en vue que j'accomplisse quant à moi ma première. Et ça fait peur. Ça s'intitule "La première consultation de gynécologie". Le style littéraire est proprement intemporel, mais ce qui me terrorise un peu, ce sont les photos de jeunes filles vêtues comme dans les années cinquante, dont je n'arrive pas à déterminer si elles sont d'époque ou si elles ont été prises récemment pour montrer que même dans les années cinquante, on savait ce que c'était qu'un utérus. Le petit dépliant raconte tout un tas de choses passionnantes, et tente de justifier dix coûteuses années en fac de médecine par des phrases telles que : "il est possible que l'on vous demande si vous avez déjà eu des rapports sexuels avec votre ami. Cela n'a rien à voir avec de la curiosité malsaine...".
Oui, ça méritait tout de même une taille de police supplémentaire.
Après il y a même des dessins assez stupéfiants, comme une table d'examen avec les charmants petits étriers, et même, mais là on atteint véritablement des sommets, un spéculum.
Rien que de penser qu'on veut introduire cette chose dans mon vagin, j'ai envie de vomir puis de prononcer mes voeux définitifs en donnant ma vie à Dieu. Et puis il faudrait prévenir les gens qui rédigent les "digest de ta première fois avec les doigts de ton/ta gynéco" que le fait de répéter plusieurs fois que les examens sont indolores, ça ne donne pas du crédit à ce qu'ils disent, bien au contraire.
Tour ça pour dire que même s'il faudrait, j'ai pas envie, et je ne vois surtout pas comment ne pas me mettre à pleurer en plein milieu du truc. De la chose.
Voilà voilà.
Je crois que je voulais dire autre chose, mais j'ai oublié.
Ô mon Dieu, je suis en train de devenir sceptique sur la nature même de mon esprit et sur la valeur des réflexions de mon entendement !!

SORTIR DU SCEPTICISME.

2 commentaires:

king arthur a dit…

NOOOOON SARAAAAAH D : arrête de partir là où je veux aller, ça suffit maintenant! YoY sans coeur.
faudrait peut être que j'aille prendre mon bus. : B carah d'amour abstinence, abstinence, souviens toi le distributeur

M.I.S.O. a dit…

c'est quoi cette histoire là ? moi je voulais rester vierge jusqu'à 50 ans pour jamais avoir à aller chez le gynéco et là j'apprend que faudrait bien ptêtre aussi y aller comme ça, parceque le gynéco il doute de notre non-pureté. (oui cette phrase n'a absolument aucune logique.)
et c'est quoi les vacances avec tes amis de toujours ? :° -là je suppose que je n'en fais pas partie puisque j'ai à demander y0y-